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dimanche 3 janvier 2010

Réponse à Christophe Boyer : Isotropie, anisotropie, vitesses absolues, vitesses objectives. Une preuve par l'absurde.

par Yanick Toutain


(TRANSLATION)

Je vais donc répondre pour la seconde fois à Christophe Boyer. C'est donc le nom de l'anonyme Zuxyz. J'avais craint un nouveau masque de l'anonyme provocateur qui avait créé une contrefaçon dolosive de Monsyte.
Il nous dit avoir identité humaine. Dont acte.
Malheureusement, la première réponse que j'avais faite à cet auteur maintenant pourvu d'un nom et d'une identité


LUNDI 28 DÉCEMBRE 2009


Cela aurait trop de conséquences pour être passé sous silence, même avec la pire mauvaise foi !


n'a pas eu l'honneur de mériter de sa part un argumentaire serré.
Il se contente de limiter le débat sur le point principal de son argumentaire. En laissant sur la touche la liste des magouilles diverses de l'école de pensée dont il semble vouloir défendre l'honnêteté et la crédibilité.
Il nous propose un protocole expérimental sous la forme d'un dispositif technique.
Commençons par le lire in-extenso :

Zuxyz a dit…
Mon anonymat n'a aucune raison particulière, je m'appelle Christophe Boyer. Je vais préciser ma position, mais plutôt, si vous le permettez, en vous parlant des "conséquences" : si je braque une lumière sur un point précis, quelques heures plus tard, à cause de la rotation de la Terre, la direction de fuite de la cible aura changée, et le point visé ne sera plus le même. Prenons alors les systèmes de sécurité basés sur un laser et un détecteur : pour un laser de 5 mètres il faut prévoir des détécteurs de 16cm de diamètre (500/60 cm de chaque coté) pour être sûr de ne le rater à aucun moment... Ce n'est pourtant pas le cas, ou alors vous ai-je mal compris?
mercredi 30 décembre 2009 18:56:00 HNEC



Christophe Boyer veut braquer un laser sur un détecteur.
OK.
1° Pour notre démonstration par l'absurde, nous sommes donc autorisés à placer ce laser verticalement. C'est notre premier critère. (Ces critères n'ont qu'une fonction pédagogique pour aider le lecteur à visualiser le dispositif)
2° Le deuxième critère de notre démonstration par l'absurde, consistera à placer ce laser sur l'Equateur.
3° Le troisième critère sera d'oublier l'inclinaison de la Terre (26°) sur le plan de l'écliptique. On aura donc un axe Pôle nord Pôle sud parfaitement perpendiculaire à la direction parcourue par la Terre dans sa révolution autour du Soleil.

4° Au-dessus de ce laser, qui sera donc placé sur le sol, on va donc placer un récepteur.
5° Mais, pour l'instant, au lieu de la placer à 5 mètres du laser, on va le placer à 300 mètres au-dessus du sol. Ou plutôt à 299,782458 mètres du laser.
Les lecteurs qui connaissent la vitesse de la lumière auront reconnu une distance qui est égale au millionième de la distance parcourue par la lumière en une seconde.

Et donc cette distance est parcourue par la lumière en un millionième de seconde.
Munis de ce dispositif, Christophe Boyer semble prétendre que quelque soit l'heure dans la journée et quel que soit le jour dans l'année, le rayon laser atteindra la cible.
Seulement voilà, il y a – au moins quatre – problèmes.
Un problème de rotation, trois (au minimum) problèmes de révolution et un problème de translation absolue (en conformité aux lois de Newton).

1° Rotation.
Nous savons que la rotation de la Terre est environ 463 mètres par seconde.(obtenu en divisant la circonférence 40 000 kilomètres par 24 heures, par 60 minutes et par 60 secondes)
Et donc, en un millionième de seconde, nous parcourons – en rotation – 0,46 millimètres.

La première question sur laquelle mon interlocuteur semble couvrir sa position d'un voile pudique est : est-ce que oui ou non ces 0,46 millimètres que va parcourir le laser pendant un millionième de seconde auront une incidence dans l'expérience ?
Pour être plus précis encore, il faudra ajouter 2 microns à la distance parcourue par le laser pour obtenir celle qui aura été parcourue par le détecteur.
Je serais très curieux de savoir si le laser en position vertical devra être incliné vers la position future du détecteur ou s'il peut rester parfaitement vertical et trouver sa cible à une précision de 0,46 millimètres près, ou à une précision de 0,46... millimètres plus les 2 microns supplémentaires (le détecteur est comme les montagnes : étant plus éloigné du centre de la Terre que le sol, il aura un trajet de rotation plus grand à parcourir)
(Ce qui se joue derrière tout cela, est naturellement le possible ou impossible transfert d'énergie cinétique terrestre aux photons en mouvement : ceux-ci respecteront-ils la (fausse) expérience de Galilée en récupérant de l'énergie cinétique de rotation comme le boulet de Pise était censé le faire.
(NB : Newton démolit les prétentions absurdes de cette « expérience »)



2° Révolution solaire de la Terre.
Nous savons qu'en en un an, la Terre effectue une révolution environ égale au rayon Soleil Terre multiplié par 2 pi et divisé par les quelques 31 millions de secondes que dire cette année.
On a donc une vitesse de révolution de la Terre par rapport au Soleil égale à environ 30 kilomètres par seconde.

Reprenons l'expérience de Christophe Boyer.
Plaçons le laser sur le sol à minuit.
Il se trouve donc sur l'axe Soleil-centre de la Terre.

Le vecteur (la direction du mouvement) de translation de la Terre est donc perpendiculaire à cet axe.
On va donc avoir un mouvement des photons vers la cible qui va être « composé » avec un mouvement de la Terre.
Ou dit autrement : pendant que les photons quittent le laser pour aller vers la cible, cette cible – le récepteur – est entrainée par la Terre dans un mouvement quasiment perpendiculaire au premier.

(Le « quasiment » perpendiculaire indique que nous pouvons abandonner la rotation de la Terre, elle devient négligeable par rapport au mouvement de révolution de la Terre par rapport au Soleil. En effet, la Terre tourne autour du Soleil 65 fois plus vite qu'elle ne tourne sur elle-même. 30 000 / 465 )
En un millionième de seconde, la Terre parcourt donc 30 millimètres autour du Soleil.
Et donc, pendant que la lumière va jaillir du laser, la cible va se déplacer de 30 millimètres.
Mon contradicteur doit, à cette étape m'indiquer si son protocole en tient compte ou pas.
On remarque que ces 30 millimètres (0,03 mètres) correspondent à un 1/10 000 ° de la distance entre le laser et le récepteur.
Cela n'a rien de surprenant. En effet, cette fraction est aussi égale au rapport entre la vitesse de révolution de la Terre par rapport au Soleil et la vitesse de la lumière dans le vide.

Est-ce que son rayon laser va louper sa cible de centimètres ?
Si la réponse est non, il faudra que mon opposant décortique tous les arguments qui précèdent pour détecteur le bug éventuel.
3° Révolution galactique du Soleil
Pire encore ! Notre Terre n'est pas en révolution autour d'un Soleil immobile. Ce Soleil a lui aussi une révolution et une vitesse de révolution dans notre galaxie, la Galaxie Voie Lactée.
Cette vitesse de révolution est d'environ – les orthodoxes divergent légèrement – 250 kilomètres par seconde.
Il ne s'agit plus de 1/10 000 ° de la vitesse de la lumière, mais de 1/1200 ° de la vitesse de la lumière.

Et, donc, pendant les 300 mètres du trajet des photons du laser, la cible est réputée parcourir une fraction 1/1200 de ce trajet soit 0,25 mètres.
Si la cible parcourt 25 centimètres comment est-il possible que le « protocole Boyer » puisse être validé ?
La réponse est simple : ce protocole et ses résultats sont faux et non avenus.
Examinons la dernière étape.
4° Dans la conquête de la science, Philoloas comprit, il y a plus de 24 siècles que la Terre tournait autour du Soleil.
Les einsteinistes furent les héritiers des ennemis de Philolaos. Le crétin croyait aux « Etoiles fixes » et développait une absurde croyance en l'isotropie de l'espace.

Nous règlerons, en conclusion, le compte de ces absurdités.
Pour ce qui concerne la Galaxie, cela fait presqu'un siècle que les vrais scientifiques comprirent notre révolution.
Mais bien peu comprirent qu'il fallait enseigner aux jeunes que le Terre suivait le Soleil dans sa révolution galactique.

Bien peu de jeunes savent que notre vitesse de révolution galactique approche du million de kilomètres à l'heure (0,9 million)
Encore moins de jeunes se sont simplement interrogé sur l'immobilité absurde accordée au centre de notre Voie Lactée.
Nous n'entrerons pas dans le détail de l'hypothèse Ain Al Rami.
Basée sur l'hypothèse – non avérée – d'une translation absolue du Soleil appartenant au plan écliptique, sur l'hypothèse – non avérée – d'une distance Soleil- Terre constante, elle conclut provisoirement que notre vitesse absolue – en direction de l'étoile Ain Al Rami (du lieu où apparaît actuellement cette étoile) serait donc de 5011 kilomètres par seconde.
Cette vitesse indiquerait alors que le périhélie optique ne serait que purement optique et que l'aphélie optique ne serait, lui aussi, que perceptif.
Le périhélie optique n'aurait pour cause que le déplacement de la Terre à la rencontre de l'image du Soleil. Un déplacement à une vitesse égale à 1/60° de la vitesse de la lumière.
UNE CIBLE EN MOUVEMENT
Dans ce cas, nous aurions donc un déplacement du détecteur égal à un soixantième du déplacement des photons émis par le laser.
Mais me répond Christophe Boyer, votre thèse est absurde, personne n'a jamais mesuré un tel effet.
Mais Christophe Boyer connait-il les travaux d'Escanglon – dont je n'eus la recension que par une note du raciste partisan de l'éther Maurice Allais ?
A-t-il mis en œuvre son protocole ? Sur quelle longueur ?
A-t-il pratiqué son expérience dans le vide ?



A-t-il seulement songé à l'absurdité finale de ce que recèle sa position.
Imaginons un récepteur placé à 300 000 kilomètres de la Terre.
Imaginons donc qu'il soit solidaire de la planête. (Placé au sommet d'une tour de 300 000 kilomètres de haut)
Le laser est au pied de la tour.

Le cerveau de Christophe Boyer aurait-il l'amabilité de nous expliquer comment le sommet de la tour pourrait recevoir le signal ?
Le sommet de la tour – et le récepteur – ne peut pas être solidaire de la rotation de la Terre.
Ou alors, mais il devra l'écrire OFFICIELLEMENT : le trajet des photons est incurvé de telle façon qu'il atteindra le sommet de la tour alors que celle-ci aurait parcouru un trajet ( en rotation ) de 300 000 kilomètres fois 2 pi divisé par 86400 et donc égal à près de 22 kilomètres.
Mais alors, comment les photons sauraient qu'ils doivent incurver leur trajet ?
Et de quel angle ?



NB : je pense qu'il s'est glissé une petite erreur de calcul dans votre division. 500/60 sont égaux à 50/6 et donc 25/3 et donc environ 8,3333



PS : si vous tentiez votre expérience dans le vide en obtenant une isotropie parfaite, si votre récepteur voyait les photons arriver, je n'abandonnerai pas pour autant ma certitude de la translation dans vide, ma certitude newtonienne d'une translation par rapport au vide. Comme je n'abandonnerai ni les atomos de Democritos ni le vide dans lequel ils se meuvent.
Vous n'avez mentionné aucun protocole particulier pour vous assurer que votre laser émet effectivement dans la direction que vous indiquez.
Je mettrai cela en avant.

Comme je mettrai en avant la problématique de la « construction de la direction des photons ». En effet, comment les photons de votre laser vont-ils dans telle ou telle direction ? Dans quelle mesure la bousculade dont ils sont victimes les uns sur les autres sont-ils susceptibles de modifier leur direction pour créer une « isotropie » factice grâce à une fiction de transfert d'inertie ?
Qu'il soit bien clair qu'aucune expérience n'est de nature à nous faire renoncer à votre compréhension matérialiste de l'Univers. La science n'est pas, pour nous, faite de « modèles » ou de « libres associations d'idées ». Elle n'est rien d'autre que le reflet idéel de la réalité.
Nos concepts, s'ils sont valides, sont exactement les mêmes que ceux qu'auront découvert, à l'autre bout de l'Univers, des êtres dotés de l'intelligence.

Renoncer aux vitesses absolues de Newton équivaut à renoncer aux atomOs se déplaçant dans le vide.
Et notre thèse des atomOs en tant que briques ultimes des photons, eux-mêmes briques de la matière comme le devinait Isaac Newton et comme l'écrivit de Broglie.















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PS 20 janvier 2009 19:29
(CLIQUER SUR L'IMAGE POUR AVOIR LA LÉGENDE COMPLÈTE)



à Christophe Boyer
Voici "en avant-première", le schéma que j'ai construit la semaine dernière.
Pendant que le signal quitte la Terre, l'immeuble de 300 000 kilomètres au sommet duquel se trouve la cible tourne en même temps que la Terre tourne (rotation quotidienne) et a une avancée (révolutions annuelles, galactiques et universelle).
Comment pouvez vous prétendre qu'un signal rectiligne puisse "deviner" où va se trouver la cible quand il aura atteint le sommet de l'immeuble.
ET - SVP - CESSEZ DE ME PARLER D'UNE EXPÉRIENCE DONT JE N'AI PAS LE DÉBUT DU COMMENCEMENT DE SON PROTOCOLE !!
Dans l'espoir d'une quête commune et productive.

5 commentaires:

  1. Je crains que nous ne nous soyons pas bien compris, je vais reformuler.
    Un système de sécurité classique consiste en un laser braqué en continu sur un détecteur : si le détecteur perd le signal, il en déduit que quelque chose s'est interposé entre l'émetteur et lui, et déclenche l'alarme.
    Ce genre de système existe et fonctionne parfaitement, avec des détecteurs peu larges, et des lasers de plusieurs mètres.
    Sauf erreur de ma part, ce simple fait est en contradiction avec votre analyse de Zeilinger et Aspelmeyer, ainsi qu'avec ce dernier message.
    En effet comment expliquer que le laser reste en permanence braqué sur un même point? La Terre tourne, l'orientation du laser par rapport à la vitesse absolue de la Terre va donc varier au cours de la journée!
    (dans le cas ou ce message n'aurait pas non plus été suffisamment claire, je ferai un schéma rapide sous paint)

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  2. Avez-vous renoncé à répondre? Je comprend que vous soyez attaché à votre vision matérialiste, c'est tout à votre honneur de la défendre ; néanmoins il faut la rendre compatible avec ce qu'on peut observer autour de nous, et il me semble que dans son état actuel elle est incompatible avec le fonctionnement de ces systèmes de sécurité.
    Ce débat pourrait être une occasion de l'améliorer, de mettre le doigt sur des problèmes et peut-être même d'en corriger.

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  3. Que nenni !
    C'est vous qui n'avez pas remarqué que la réponse à votre argument se trouvait déjà dans le texte.
    Je n'ai pas été désigné par "Dieu" ou une entité quelconque comme préposé à la découverte de la science (ie de notre vitesse absolue).
    Vous n'avez pas répondu à "quel est (ou sont) le(s) déplacements dont vous niez qu'ils auraient un effet sur votre laser.
    De plus, votre "expérience" n'est pas décrite en détail.
    Maintenant, si vous souhaitez participer de façon constructive, je vais modifier en conséquence ma réponse.
    Je vais commencer par poster - en "avant-première" le schéma de la réalité que vous semblez nier.
    Regardez ci-dessus.

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  4. Pour l'immeuble, je n'en sais rien, mais il ne correspond pas à mon argument.
    Ci-joint un petit schéma (navré pour sa qualité)
    http://www.megaupload.com/?d=I8TE9JDQ
    Le disque bleu figure la Terre, le point noir son axe de rotation (qu'on supposera perpendiculaire à l'eccliptique, et donc à la vitesse absolue de la Terre d'après votre hypothèse Ain Al Rami). En rouge le laser, en violet l'émeteur, en vert le détecteur, séparés de 6 métres.

    Partie du haut : On braque le laser sur le détecteur.

    Partie du bas : Après avoir braqué le laser, on a attendu 6h.
    Le laser n'est maintenant plus colinéaire à la vitesse absolue de la terre : donc le détecteur, au lieu de fuire dans la même direction que le laser, fuit sur le coté. Il a le temps de parcourir 10cm avant que le laser n'arrive à son niveau, plus qu'il n'en faut pour qu'il le rate.

    Ca, c'est ce qu'on conclue avec votre type de raisonnement.
    Seulement voila, ce dispositif n'est ni plus ni moins qu'un "système de sécurité laser", et dans la réalité on constate que le laser ne se décale pas d'un millimètre au cours de la journée.
    Comment l'expliquez vous?

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  5. Désolé de ne pas avoir été clair plus tôt (un petit schéma vaut mieux qu'un long discours), comme vous le voyez mon "problème" ne concerne pas la question de l'immeuble.
    Je pense que cette fois nous nous serons bien compris.

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