lundi 22 mars 2010

Cours de science objective : Vitesses objectives et "vitesses perceptives" (nouvelle présentation)

par Yanick Toutain
22/03/2010 20:43
=



(toutes les distances sont en Mégamètres (Mm), les durée en s et les vitesses en Mm/s)
introduction Sam a pour vitesse S = 50





Walter a pour vitesse W = 200

Ils avancent dans la même direction tous les deux



La vitesse de la lumière est

C = 300


Ils commencent leur trajet à partir du même point-origine


(on remarque que l'écart entre va se creuser de W – S = 150 )

On appellera distesse la valeur de l'augmentation de l'écart par unité de temps



W – S = D = 150


















Après un délai égal à p = 70 secondes


Sam a parcouru une distance S * p = 3500


Walter a parcouru une distance W * p = 14000
















première partie Sam émet un flash lumineux





Ce flash va rejoindre Walter après un trajet dont le délai est q


Pendant ce délai q, Walter aura continué d'avancer, il aura fui le signal à une vitesse W

Il aura donc parcouru une distance supplémentaire égale à W * q

Tandis que, dans le même délai, la lumière du flash lumineux, avance à la vitesse C

Le flash lumineux aura donc parcouru une distance C * q

















On peut donc écrire l'égalité





S p + C q = W p + W q (3)


Cela a pour signification que le trajet initial de Sam plus le trajet du signal lumineux est égal au trajet

total parcouru par Walter depuis l'origine.




On appellera t ce temps total du parcours de Walter jusqu'au moment où il reçoit l'image

du flash lumineux en provenance de Sam.




Soit t = p + q et donc q = t – p ou encore p = t - q (4)

On peut donc calculer q







C q - W q = W p - S p



q ( C - W) = p ( W - S )



q = p ( W - S ) / ( C - W)



q = 105



On a donc la valeur de t = p + q






t = 175



S * p = 3500 C * q = 31500

W * p = 14000 W * q = 21000









S1 S2
W3


2 0 3500
35000



W1
W2 W3


1 0
14000 35000



























On pouvait calculer q on fonction de la valeur de t. A partir de (3) on pouvait écrire


S ( t - q) + C q = W ( t - q) + W q


et trouver la valeur de q





q (C - S) = t (W - S) (5)


q = t * (W - S) / ( C - S )

on confirme donc que q = 105



















Cette équation va nous permettre de connaître la valeur de m.


En effet, m est la phitesse de Sam pour Walter. Elle est sa « phi-vitesse ».

Son sens est celui qui est donné à ce qui est appelé « vitesse radiale » par les orthodoxes.









Mais cette prétendue vitesse n'est rien d'autre que la variation de la longueur des trajets parcourus

par les images observées d'un corps en mouvement par unité de temps.

La phitesse de Sam pour Walter est donc la valeur c* q divisée par t.


C* q étant la longueur du trajet parcouru par le flash lumineux et t le délai du voyage de Walter

depuis l'origine commune.






On a donc






m = C *q / t


m = C * (W - S) / ( C - S )











m = 180



La phitesse de Sam pour Walter est donc égale à 180


On remarque que m, la phitesse est plus grande que la distesse (la variation de l'écart

entre Sam et Walter par unité de temps) en effet D = 150

L'explication est très simple : comme Walter fuit l'image de Sam, le trajet à parcourir

sera plus grand que la distance entre l'émetteur et le récepteur.

































deuxième partie Au même moment que Sam, lui aussi, Walter émet un flash lumineux


Ce flash va rejoindre Sam après un trajet dont le délai est j


Pendant ce délai j, Sam aura continué d'avancer, il aura avancé en direction

du signal à une vitesse S




Il aura donc parcouru une distance supplémentaire égale à S * j

Tandis que, dans le même délai, la lumière du flash lumineux, avance à la vitesse C

Le flash lumineux aura donc parcouru une distance C * j

















On peut donc écrire l'égalité





S p + S j + C j = W p (8 )


Cela a pour signification que le trajet initial de Sam plus le trajet du signal lumineux

plus le trajet du signal lumineux (en sens inverse) est égal au trajet initial de Walter

On appellera d ce temps total du parcours de Sam jusqu'au moment où il reçoit l'image

du flash lumineux en provenance de Walter.



Soit d = p + j et donc j = d – p ou encore p = d – j (4bis)

On peut donc calculer j







C j + S j = W p - S p



j ( C + S) = p ( W - S )



j = p ( W - S ) / ( C + S)



j = 30



On a donc la valeur de d = p + j






d = 100



S * p = 3500 C * j = 9000

S * j = 1500 W * p = 14000









S1 S2
W3


2 0 3500
12500



W1
W2 W3


1 0
14000 15500



























On pouvait calculer j on fonction de la valeur de d. A partir de (8) on pouvait écrire


S p + S j + C j = W p (8 )



S (d - j) + S j + C j = W (d – j) (8 )



S d – S j + S j + C j = W d – W j



C j + W j = W d – S d



et trouver la valeur de j





j (C + W) = d (W – S)


j= d * (W - S) / ( C + W )

on confirme donc que j = 45

















Cette équation va nous permettre de connaître la valeur de l.


En effet, l est la phitesse de Walter pour Sam. Elle est sa « phi-vitesse ».

Son sens est celui qui est donné à ce qui est appelé « vitesse radiale » par les orthodoxes.









Mais cette prétendue vitesse n'est rien d'autre que la variation de la longueur des trajets parcourus

par les images observées d'un corps en mouvement par unité de temps.

La phitesse de Walter pour Sam est donc la valeur c* j divisée par d.

C* j étant la longueur du trajet parcouru par le flash lumineux et d le délai du voyage de Sam

depuis l'origine commune.






On a donc






l = C *j / d


l = C * (W - S) / ( C + W )











l = 90



La phitesse de Walter pour Sam est donc égale à 90


On remarque que l, la phitesse est plus petite que la distesse (la variation de l'écart

entre Sam et Walter par unité de temps) en effet D = 150

L'explication est très simple : comme Sam va à la rencontre de l'image de Walter, le trajet à parcourir

sera plus petit que la distance entre l'émetteur et le récepteur.









































Remarque : les lettres cursives sont des vitesses ou des pseudo-vitesses. En cursives majuscules sont les vitesses absolues.
En cursives minuscules les pseudo-vitesses, les phitesses.



En minuscules d'imprimerie les délais.




En majuscules d'imprimerie les distances.




Les Majuscules d'imprimerie avec indices sont des Instants et des lieux absolus.

Exemple : à l'instant S1, Walter et Sam se trouvaient au même endroit. Au lieu S1.




























LIRE AUSSI

Ce texte est une réécriture du texte de 2006-2007
Il était précédé d'une présentation


COURS DE SCIENCE OBJECTIVE

par Yanick Toutain
débuté en novembre 2006

PRÉSENTATION

Le point de vue auquel se place ce cours est, étonnement, totalement original : il n'existe nulle part sur le net un endroit où trouver une défense des thèses de Newton, de Lénine et des autres matérialistes de l'Histoire.
Ce cours se place donc dans le cadre de l'espace absolu de Lucretius, Democritos, Epicuros, Newton. En y ajoutant la - connue- translation du Soleil.
Le but premier de ce cours est de former rapidement une nouvelle génération de chercheurs véritablement matérialistes. Leur tâche est connue d'avance : il s'agit, pour nous tous, de découvrir, dans les plus brefs délais, quelle est notre vitesse objective, quelle est notre vitesse absolue dans le sens où Newton utilisait ce terme, notre vitesse par rapport au vide. Et, en conséquence de découvrir dans quelle direction nous - la Terre, le système solaire, la Galaxie, le groupe local etc.. - nous nous déplaçons de façon absolue.
L'hypothèse Ain Al Rami, formulée par l'auteur avait pour but de lancer le débat et d'avoir une donnée possible sur laquelle appuyer des raisonnements. Si l'auteur a bénéficié largement du second aspect, le premier a été totalement tributaire de la sclérose orthodoxe positiviste qui fait des ravages jusque dans les rang prétendument matérialistes.


LES TEXTES


Objectif et perceptif Le Soleil
Objectif et perceptif : Mercure (avec schéma sur tableur Excel)

Cours de science objective Les équations I Vitesses objectives et "vitesses" perceptives (f itesses) (translation rectiligne à vitesse constante)
Cours de science objective Les équations II Synchronisation (chantier)
Cours de science objective Les équations Tableur
Cours de science objective Les équations exemple avec nombres c=300 S=50 W=200 q= 70 (chantier)

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