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mardi 30 novembre 2010

Les bobos et l'innovoisie. Insultes et définitions scientifiques matérialistes (néo-marxisme et post-marxisme)

Je n'apprécie pas de me faire insulter.
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Re: Liberté pour Lapiro, 1000 euros pour Lumumba (Biya dehors !) 
Yannick Toutain, je te lis depuis un moment ,j'avoue que le style "bobo gauchiste altermondialiste"(sans te vexer) me rend curieux, tu represente une association ?Si oui laquelle?

Sinon peut tu rendre la partie en jaune, moins aveuglante, impossible de lire.

Je n'apprécie de me faire insulter
... Ni par un gamin ignorant qui a loupé ses leçons de vocabulaire,
... ni par un robot défectueux qui a des pannes dans son circuit de définition des mots,
... ni par un France à fricain déguisé qui viendrait sur Abidjantalk semer sa pagaille habituelle (nordistes contre sudistes, gbagbistes contre adoistes,... bouyguistes contre bolloristes  ....etc etc...)

Je n'apprécie par non plus qu'un Ivoirien non gamin, non robot ou non employé secret de l'armée française vienne ici se comporter comme s'il appartenait à l'un des trois groupes sus-nommés.

Je vais donc donner un cours de vocabulaire pour insulteur ignare.

1° Faire la recherche "bobo définition")
http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=bobo+d%C3%A9finition&aq=f&aqi=g10&aql=&oq=&gs_rfai=

2° Consulter la deuxième ligne Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourgeois-boh%C3%A8me

3° Lire la définition donnée au terme "bobo"
Le terme bobo, contraction de bourgeois-bohème, traduction de l'anglais bourgeois bohemian, est issu d'un livre de David Brooks intitulé Bobos in Paradise (ISBN 0-684-85378-7) publié en 2000 ; il s'agit d'une sorte de sociostyle, c'est-à-dire de tentative de caractériser un groupe social selon les valeurs que ses membres partagent, plutôt que selon des caractéristiques socio-économique ou démographique. L'auteur entendait caractériser et regrouper sous ce terme l'évolution et la transformation du groupe des yuppies des années 1980. Fréquemment utilisé en Europe francophone depuis le début du XXIe siècle et ce à des fins sociologiques ou d'analyse culturelle ou politique, ce terme trouve son approximatif équivalent anglo-saxon dans celui d'Hipster.

N'étant ni "bourgeois" ni "bohème" et ne voyant à aucun endroit d'où l'anonyme pourrait tirer de son chapeau le moindre justificatif des ses insultes ....je ne peux que supposer qu'il cherchait une expression péjorative exprimant sa haine contre le combat de libération égalitariste de l'Afrique.
Rappelons que l'insulteur anonyme est venu déposé ses excréments méchants dans un fil consacré à la libération de Lapiro.

Constitution a la diarrhée, le vieux Paul Biya se vide : LIBEREZ LAPIRO DE MBANGA !

Les esclavagistes français qui mènent la guerre contre les peuples d'Afrique depuis 1961 sont des barbares.

Et qu'il n'a eu AUCUN mot de compassion pour le chanteur camerounais victime du KAPO Paul Biya.
Mais naturellement, on peut supposer que l'anonyme n'est pas sur Abidjantalk pour exprimer sa solidarité avec les victimes de la France à fric !

Si, pour ne pas perdre son temps et pour profiter de l'occasion pour consulter le Wikipédia sur l'historique du terme, on lit la suite de la page

Aujourd'hui, le terme d'Hipster s'est imposé dans le discours anglo-saxon pour désigner plus particulièrement les codes culturels volontairement éclectiques et superficiels (mêlant des éléments de culture de masse à des éléments de contre-culture ainsi plus ou moins dépolitisés) de cette catégorie sociale plutôt issue des couches supérieures des classes moyennes.
Autour des années 1960, une nouvelle forme de bourgeoisie voit le jour, issue du secteur tertiaire. Loin de la figure de l'austère bourgeois, celui-ci est « créatif » et « bohème », et s'il cherche toujours une justification morale, celle-ci est désormais colorée d'écologisme ou de citoyennisme, selon un modèle venu de la côte ouest américaine et de la contre-culture[1]. Elle se cherche alternative, mais son idéologie est en accord avec les mutations du capitalisme et correspond au modèle du néo-libéralisme, dans lequel la propriété n'est plus une valeur fondamentale[2]. En parallèle avec la disparition du lien social, qui ne correspond plus au nouveau modèle bourgeois, la société libérale a alors tendance à se tribaliser. La bourgeoisie essaye de faire croire à sa disparition derrière sa nouvelle allure[3].
... on va remarquer que ce terme de "bobo" est en fait du aux carences intellectuelles de ceux qui se prétendent marxistes.
En effet, lorsque - à la suite de mon texte de 1996 ....
... j'ait tenté de populariser le concept d'innovoisie (la bourgeoisie des droits d'auteur et des brevets), il m'est apparu que la classe formoise est non seulement une classe exploiteuse stupide et bornée, et attachée à ses privilèges salariaux, mais que de surcroit, elle était - aussi - attachée à la défense des privilèges de la classe concurrence qu'était l'innovoisie.
La formoisie craignait autant de voir l'innovoisie mise sous le projecteur conceptuelle qu'elle craignait - elle-même - de s'y trouver.
Les deux classes exploiteuses concurrentes de la classe capitaliste sont restées le "point aveugle" des bourricots répétants pseudo-marxistes.
On m'avait rétorqué que mon texte de 1993 avait choqué à cause du néologisme "formoisie"...

30 thèses pour une révolution pédagogique 

] 1° Tout différentiel de productivité induit un transfert de plus-value : L'entreprise la plus productive aspire la plus-value de celle dont la productivité est la plus faible.
2° La formation augmente la productivité des travailleurs : C'est Adam Smith, dès la fin du 18° siècle qui l'a le premier décrit.
3° Cette productivité augmentée grâce à la formation va donc - de la même façon que les machines perfectionnées - induire des transferts de plus value en direction de l'entreprise où se trouvent les travailleurs les plus formés.
4° Cette plus value supplémentaire va être partagée entre le capitaliste et les travailleurs qualifiés : ceux ci réclameront, du fait de leur diplôme, de la récupérer sous forme de salaires supérieurs.
5° C'est ce vol opéré sur le dos des travailleurs les moins formés qui va provoquer la création d'une classe sociale, bourgeoisie de la formation (formoisie, par un néologisme) ;
6° Le prolétariat de Marx a donc éclaté en 2 classes différentes : La formoisie formée de travailleurs qualifiés qui exploite le prolétariat de la formation - formariat.
7° De ce fait, la lutte des classes oppose 3 classes fondamentales : les 2 bourgeoisies, celle des actions et celle des diplômés et le formariat exploité par les 2 bourgeoisies.



 ... ne pas mentionner le néologisme "INNOVation bourgeOISIE" = INNOVOISIE dans mon texte de 1996 avait pour fonction de passer le supposé obstacle...
Mais les ennemis de l'égalitarisme de la LCR, des chapelles pseudo-trotskystes concurrentes ou des autres chapelles formoises pseudo-anarchiste réagirent de la même façon.

Le seul point de lutte des classes (néo-marxiste) entre la formoisie et l'innovoisie ce fut simplement le piratage généralisé d'une classe exploiteuse par l'autre : les formois diplômés piratèrent à qui mieux mieux leurs concurrents innovois. Films, chansons, jeux vidéo... La lutte des classes entre les deux classes principales secondaires prit une forme digne de la "reprise individuelle" des anars du début du 20° siècle.
On verra, pendant ce temps l'innovoisie trembler de voir les pauvres se révolter contre le capitalisme. En conséquence de quoi, Jean-Jacques et ses amis "innovois enfoirés" se lancèrent sur le projet de Coluche le pirate..
Et l'on eu droit aux

"... restaurants sans coeur". 

Michael Boukobza - Bazooka-cost-killer du journal Le Monde - ou un exemple de fonctionnement micro-économique dans une société libérale-égalitariste (le post capitalisme aura aussi des Michael Boukobza)

Je poste un commentaire sous un article de rue 89
A la une

« Bazooka », le « cost killer » qui secoue la rédaction du Monde


Portrait de Yanick Toutain
Humain sur Terre | 16H32 | 30/11/2010 | Permalien
Je partage tout à fait l'ironie du commentaire de jck
"C'est clair, si nos journalistes n'ont plus de voiture avec chauffeur, c'est notre liberté à tous qui est menacée"
... il suffit de s'interroger sur le fonctionnement d'un journal tel que Le Monde après une révolution libérale-égalitariste pour comprendre qu'un tel « Bazooka », qu'un "cost-killers" comme Michael Boukobza pourrait tout autant exister.
Des scandales comme cet usage privé de matériel social cesseraient immédiatement.
==
. Le 21 novembre, le Journal du dimanche écrivait :
« En mettant leur nez dans les comptes, les trois acheteurs du Monde ont découvert que le groupe mettait à disposition de ses directeurs 46 voitures de fonction, certaines avec chauffeur.
Première décision : toutes les voitures devront être rendues lundi matin. »
« Le chiffre est erroné. Selon nos calculs, il y a 39 voitures au Monde, dont 17 qui servent aux commerciaux et 5 dites de service, qui sont utiles aux tâches de l'entreprise », précise Gilles Van Kote.
==
Rappelons les règles de base de fonctionnement d'une telle société :
1° les élections sont supprimées
2° Les délégués révocables ont pris leur place. Mais n'ont plus la clé du coffre.
3° Les Bourses, les banques, le crédit, n'existent plus. C'est le citoyen qui investi 300 euros par mois. Sans dividende, sans profit. Y compris pour le capital circulant.
4° Toutes les entreprises, associations ont le même modèle de fonctionnement de base : un groupe formé de 1 à X personnes dirige selon les règles formée librement dès la création.
On aurait donc Le Monde réduit à une "Société des rédacteurs" qui aurait tous les pouvoirs...
==
Le groupe est contrôlé par la holding Le Monde partenaires et associés (LMPA), elle-même détenue :

* à 52 % par des actionnaires internes (Société des rédacteurs du Monde, Société civile des personnels des PVC, Association Hubert Beuve-Méry, etc.) ; (Wikipédia)
==
... mais ce ne serait, formellement, plus de l'ACTIONNARIAT -il aura été ABOLI.
Ce sera un groupe dirigeant. Par cooptation ou toute autre forme décidée publiquement.
===
MAIS, dans ce système post capitaliste :
1° Tous les journalistes (égalitarisme) n'ont QUE 1000 EUROS PAR MOIS comme salaire pour leur consommation
2° L'investissement étant citoyen, il faut - pour payer le papier, pour payer l'encre, pour payer le courant, l'eau etc.... pour payer l'essence des véhicules... que , sur leurs 300 euros, un nombre suffisant de citoyens investisseurs acceptent de FINANCER quotidiennement ce capital circulant.
En cas d'abus de biens sociaux (ce qui est manifeste dans l'énumération de ce que Bazooka a relevé).... , en cas d'usage privatif de ce qui est collectif.... la sanction serait immédiate...
D'autant plus que la TOTALITÉ DES INVESTISSEMENTS est publique et affichée en ligne.
Si Eric Fottorino veut faire financer sur la "carte bleue" du Monde un note de repas .... cela APPARAITRA AUSSITÔT sur le site financier du Monde.
On peut donc parfaitement imaginer - dans cette société libérale égalitariste - un Michael Boukobza (qui n'aurait comme salaire mensuel que 1000 euros !) venir procéder à une analyse de coûts.
Mais pas envoyé par des actionnaires .... il n'y en aurait plus !
Ce serait, par exemple un groupe "politico-économique" de 10000 citoyens investisseurs qui accepteraient de financer ce journal à la condition qu'il y ait une ENQUÊTE CITOYENNE qui viendrait procéder à une investigation quant au fonctionnement du journal.
Le groupe responsable accepterait ou n'accepterait pas.
Mais un refus de sa part fragiliserait la RÉPUTATION du journal et aurait comme inconvénient de DISSUADER d'autres CITOYENS-INVESTISSEURS de continuer à fournir du capital circulant ou fixe à ce journal.
Précisons ici que la totalité des chiffres d'affaire de la totalité des entreprises-associations devront ÊTRE REVERSES dans l'ordinateur central.
C'est une évidence car dans la cas contraire, cela redonnerait le contrôle de l'investissement à un groupe privé ou encore permettrait le retour du salariat qualifié...
La fonction globale de Michael Boukobza est donc (si l'on laisse de côté sa pathologie consumériste et le volume de salaire colonialiste qu'il s'octroie par ailleurs) socialement utile.
Quant à sa "productivité historique" elle sera déterminée principalement par la qualité du journal... Mais c'est une autre histoire...
... Ce journal étant payant en ligne ..... je ne peux JAMAIS le lire !!!!


http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vie-Le_Monde

lundi 29 novembre 2010

"Les restaurants sans coeur". Un texte du 28 avril 2006 par Yanick Toutain

En ce début de climat hivernal, une femme vient de mourir à Marseille. Les hypocrites oublient que c'est une femme, un humain. Elle n'est qu'un "SDF".

MARSEILLE

Une SDF probablement morte de froid à Marseille

Une femme sans domicile fixe a été découverte morte samedi à Marseille dans le hall d'un immeuble où elle s'était réfugiée. Il s'agit sans doute du premier décès de l'année dû au froid qui touche actuellement la France.
La Rédaction avec REUTERS |  RMC.fr  |  27/11/2010

Pendant ce temps, l'innovoisie des amis enfoirés de Jean-Jacques Goldman, protégés par leur "parapluie" fasciste HADOPI mis en place par la classe capitaliste et son Etat proto-fasciste, ouvre les portes de son oeuvre humanniaire.

Les Restos du cœur ouvrent aujourd'hui

L’affluence aux Restos, qui ouvrent aujourd’hui pour quatre mois, s’annonce record. Et pourtant, des milliers de bénéficiaires s’en sortent chaque année grâce au soutien de l’association. Témoignages.

Vincent Mongaillard | 29.11.2010, 07h00
Ce matin, à l’occasion de l’ouverture de la 26e campagne des Restos du cœur, des centaines de milliers de démunis, de travailleurs pauvres, de mères seules, de retraités isolés ou de jeunes chômeurs vont se ruer sur les colis alimentaires. L’association caritative, créée par Coluche il y a tout juste un quart de siècle, s’attend à une nouvelle hausse des inscriptions après déjà une explosion record ces deux dernières années (+ 20%). 
 mais aussi

Les Restos du coeur s'attendent à un afflux record de démunis

Pour leur 25 e opération hivernale, lancée aujourd'hui, les Restos du coeur s'attendent à un afflux record de démunis. Notamment en milieu rural où la crise frappe de plein fouet.

 
30.11.2009
Au cœur de la capitale comme dans le hameau le plus reculé des Cévennes, on a parfois besoin d'eux pour survivre, pour manger à sa faim. A partir d'aujourd'hui, les 2 000 antennes des Restos du cœur vont rouvrir leurs portes et leurs étagères remplies de denrées alimentaires à plus de 800 0000 précaires des villes comme des champs. L'association créée par Coluche en 1985 entame ainsi sa 25 e campagne hivernale, plus attendue que jamais dans... nos campagnes. Car c'est dans les zones rurales ou semi-rurales que l'augmentation du nombre de repas distribués a été la plus forte l'an dernier. A l'échelle nationale, la hausse du nombre de bénéficiaires en raison des effets de la crise et de la hausse du chômage a été de 14 %. Et selon les prévisions, très pessimistes, elle le sera encore au moins d'autant cette saison.

J'avais écrit ce texte il y a plus de trois ans. Je n'en retrouve plus aucune trace.
Je le republie donc.
Trois ans et demi plus tard, la classe innovoise est encore plus fasciste, encore plus inhumaine.








LES RESTAURANTS SANS CŒUR

Il était plus de quatre heures du matin, je faisais du stop. Il pleuvait, par intermittence, mais une pluie très forte, qui transperçait les vêtements. J'avais cinq kilomètres à faire encore. Les arrêts de bus proches me donnaient un abri provisoire lorsque la densité humide devenait insupportable : les cinq kilomètres sur la voie rapide ne donnaient aucun abri. C'était le trajet à pied ou l'attente. Très peu de voitures passaient; les rares qui étaient, momentanément bloquées au feu rouge n'allaient jamais dans la bonne direction, tournaient cinq cent mètres plus loin. Tout à coup, après un quart d'heure sans passage, un camion ! Le texte sur la carrosserie me donna plein de - naïf - espoir. Le conducteur m'expliqua qu'il ne prenait jamais de stoppeurs. Le sigle "Banque alimentaire" sur son véhicule devait être marqué là par erreur. Ce n'est qu'après six heures du matin que le premier bus me permit d'échapper à cette pluie.
Les gens qui travaillent dans la charité sont pour la majorité d'entre eux des hypocrites qui, tels Saint Vincent de Paul tentent, tant bien que mal, de colmater les brèches inhumaines du système, mais cela, dans le but de préserver le système lui-même.
Le capitalisme a besoin de ces sortes de valets serviles pour préserver ses 31% de profits annuels.
Il a besoin de ces sortes de samaritains qui, depuis vingt ans, donnent l'illusion que tout ne va pas pour le pire.
Mais, quand l'espérance de vie d'un SDF occidental tourne autour de cinquante ans, qu'espérer de plus du système?
On vient maintenant nous bassiner avec Coluche et les prétendus "restaurants du cœur"
Mais n'est-ce pas le renégat qui vient nous pleurer sur ses droits d'auteur qui en est devenu le principal héraut : Il est cocasse de voir que celui qui se compromet maintenant avec la droite proto - fasciste, le demi-frère du Pierre Goldman assassiné par les fascistes est à la fois le défenseur des privilégiés de la SACEM et à la fois mère Térésa.
Les restaurants du cœur sont un des piliers indispensables du CAC40 : Il faut que ces hypocrites contre-révolutionnaires (allez organiser un club anti-capitaliste dans un restaurant du cœur … pour voir !) laissent croire que la société n'est pas devenue pire qu'une jungle.
Le SDF a le choix entre perdre sa dignité ou perdre la vie. Le grand nombre qui "choisit" la déchéance alcoolique le fait pour ne pas conscientiser cette alternative : perdre sa dignité ou la vie.
Car, aller se réchauffer dans des taudis où les plus déglingués par cette société capitaliste entament le moral de tout le monde, aller voir les bonnes âmes charitables de la chrétienté triomphante : des préfets expulsent en argumentant que l'Armée du Salut a prévu l'hébergement du domicile débutant, tout cela est une forme de suicide moral.
Et qui organise cela, qui sont les organisateurs en chef de cette mascarade tragique : la nouvelle bourgeoisie ! Les successeurs des boursiers, ceux qui, par leurs droits d'auteurs sont en train de devenir les maîtres de la planète - pour peu que les capitalistes les laissent faire.
Cette innovoisie, bourgeoisie de l'innovation, est la reine de la charité : à coup de chansons, de disques solidaires, de USA for Africa, de pleurnicheries pour l'Ethiopie (chantons pour l'Ethiopie, mes frères pendant que le délinquant Chirac organise le sauvetage du dictateur Tchadien), de SIDACTION (le principal facteur de diffusion du SIDA en Afrique, c'est la présence de l'armée française qui empêche tout développement économique et donc sanitaire).
Cette bande de salopards chantants, cette bande de vampires (ça ne leur suffit pas de TAXER toutes nos cassettes vierges - même celles sur lesquelles nous enregistrons NOS chansons, NOS COMPOSITIONS, il va leur falloir un accès direct dans tous nos ordinateurs, pour espionner), non content de nous vampiriser, ils veulent, en plus, nous faire crier des hosanna ! hosanna! en leur faveur.
L'année 17 à Leidenstadt, J. J. Goldman est mort, la lâcheté qui a été la trame de sa vie a pris le dessus; son "amitié" pour le chanteur commercial n°1, pour la chanteuse commercial n°1 a pris le dessus. La couleur rouge dont il se paraît en compagnie des chœurs ex soviétiques a pris la couleur des maîtres de l'URSS stalinienne : Gorki que dénonçait Victor Serge touchait de Staline des centaines de salaires d'ouvriers !
Cette nouvelle bourgeoisie viendra revendiquer le pouvoir, quand la bourgeoisie des actions s'écroulera sur elle-même (pronostic !) de la même façon que les actionnaires de la Ferme sont venus réclamer le pouvoir après 1789 (Il faudrait aller vérifier combien de complices des fermiers généraux sont devenus, après Thermidor, les bourgeois tripatouilleurs de marchés publics que dénonçait l'intéressant film TV "Fabien de la Drôme [édité en poche, avec note de documentation sur l'époque])
Cette innovoisie puante, avec la tartufferie mielleuse des Pagny - seigneur féodal de Patagonie - vient nous donner des leçons de solidarité : qu'ils commencent par limiter leurs revenus à … allez … deux fois le SMIC !
Cette bourgeoisie de l'innovation se comporte avec ses restaurants du cœur de la même façon que Mitterrand avec le racisme : pendant qu'il manipulait la marionnette Julien Dray (ex LCR) qui lui même manipulait Harlem Désir, il organisait, en sous-main, l'apparition médiatique du Front National et de son leader invité à envahir la télévision publique : deux fers au feu !
Ainsi, pendant que ces tartuffes organisent leur charité, à coup de disques d'"enfoirés", de solidarité par ci, par là, pièces jaunes etc. ., ils structurent leur lobbying pour s'assurer des fortunes de millions d'euros, des villas de richissimes. Ils n'ont pas encore fait comme Oliver Stone et d'autres, leur visite au sous commandant Marcos, mais leur hypocrisie est la même.
Leur concert des "enfoirés" devient de plus en plus, chaque année qui passe, la tribune médiatique du club des partisans du rackets droits d'auteur : Plus ils apparaissent comme gentils, sympathiques, et plus des crapules comme la grande Zazie peuvent venir nous pleurer ses millions de droits d'auteur non perçus qui vont l'appauvrir comme son boulanger à qui de méchants voleurs viennent prendre ses baguettes.
Ces crapules, dignes des premiers marchands escrocs de la fin du Néolithique, qui parcouraient le nombre de kilomètres nécessaires pour trouver des clients ignorants du véritable temps de travail nécessaires à la production de tel ou tel objet, viennent nous pleurer leurs millions pour des chansons écrites en une heure ( et piratées pour un bon nombre d'entre elles : suivez Serge Llado, digne successeur du Francis Blanche des années 60 : le poste ? celui acheté sur le fric de la vente d'armes )

Ils viennent nous pleurer leurs droits d'auteur jusqu'au moment où leur nouveau leader politique, après avoir débarrassé la France de ceux qui ne l'aiment pas (quand il parle de la France, traduisez : il parle de l'Armée Française, impérialiste et capitaliste), donc quand ceux qui n'aiment pas l'Armée Française auront été expulsés en charter ( à destination de Madagascar sans doute : nous serons pour Sarkozy les nouveaux Juifs que Hitler avait prévu d'expulser sur cette île africaine), quand auront été expulsés tous les fauteurs de troubles (reconnaissables à la couleur de leur peau et de leurs idées) alors seulement, Le Forestier, l'ami de Sarkozy, JJ Goldman et tous les autres auront satisfaction :
Leur leader préféré (heil !) mettra en place le flicage généralisé : chaque CD ROM vierge, chaque DVD vierge aura la faculté de se déclencher pour se connecter tout seul sur Internet et pourra dénoncer son propriétaire.
Alors seulement, celui qui chantait Entre 14 et 40 ans ( avant de mourir rebelle et de ressusciter vieux con en PILLANT de façon éhontée l'écrivain américain Howard Fast, véritable auteur de son Spartacus) aura gain de cause
Alors seulement, celui qui chantait "Je te donne mes notes, je te donne mes mots" aura gain de cause.

Alors seulement, tous ces cadavres ressuscités auront gain de cause : leurs droits seront reconnus dans le Meilleur des Mondes qu'ils auront provoqué…


….. à moins que nous ne réussissions trois révolutions (contre les actionnaires, contre les diplômés et contre les tenants des droits d'auteur et de brevets)





samedi 27 novembre 2010

Constitution a la diarrhée, le vieux Paul Biya se vide : LIBEREZ LAPIRO DE MBANGA !

Les esclavagistes français qui mènent la guerre contre les peuples d'Afrique depuis 1961 sont des barbares.


(le texte complet des paroles : "Liberté pour Lapiro, 1000 euros pour Lumumba" une chanson de Yanick Toutain pour la libération de Lapiro de Mbanga emprisonné par Paul Biya, le kapo de Vincent Bolloré.)



Vincent Bolloré - depuis son rachat de la banque Rivaud - est devenu leur chef de file.
Pour écraser ses esclaves de Kienké, il a besoin d'un KAPO !
Pour payer 50 euros par mois, il faut un larbin comme Hitler avait besoin de ses KAPOS dans ses camps !
Dans tous les camps de travail, il y a un KAPO en chef...
Celui-là est atteint de sénélité profonde : il fait sous lui !
Sa pathologie est tellement grave qu'il a mis en prison celui qui a écrit "Constitution Constipée".
C'est logique


Lapiro de Mbanga (né Lambo Pierre Roger à Mbanga en 1957) est un chanteur camerounais. Populaire dans son pays, notamment depuis la sortie de son disque Pas argent no love en 1985, il a aussi effectué des tournées en Europe. Artiste engagé et critique du régime de Paul Biya, il est emprisonné depuis 2008, à la suite de la parution de sa chanson Constitution constipée. (Wikipédia)

CONSTITUTION A LA DIARRHÉE

Il ne faut donc pas écrire qu'elle est Constipée cette Constitution !

Et donc Lapiro de Mbanga est en prison.
Depuis plus d'un an...

Lapiro de Mbanga : Un musicien très politique

Par Mohamadou Houmfa - 28/12/2009

Le célèbre artiste musicien camerounais s’est illustré par un attachement viscéral à la politique


Il est difficile de trouver aujourd’hui des camerounais qui ne savent rien de Lapiro de Mbanga. Même ceux de la toute dernière génération ont entendu parler de lui. Tant il est vrai que les médias ou plutôt, les circonstances ne cessent de le placer sous les feux de l’actualité. Après sa condamnation à trois années de prison pour son implication présumée dans les émeutes dites de la faim dans la ville de Mbanga, « Ndinga Man » comme l’appellent ses fans a tout de suite été couronné par une Organisation Non Gouvernementale américaine. C’est que, l’homme de Mbanga est un artiste qui respire la politique. Il a toujours su choisir le bon moment pour se mettre au devant de la scène. Sa vocation, contester le pouvoir. D’abord dans ses chansons et ensuite dans l’opposition politique. Lapiro de Mbanga, leader d’opinion incontesté, est finalement devenu un redoutable contradicteur du pouvoir. 
 (...)
En 1987, il refait surface avec l’album «Surface de réparation» et 2 ans plus tard avec «Memba wy ». Sa popularité grimpe en flèche et s’explique en partie par le fait que, Lapiro s’exprime dans un style de langage très populaire pour dire ses textes. Le « pidjin ». « Je parlais un moment à la grande majorité de la population qui à l’époque n’allait pas à l’école. Si vous avez des parents bien, qui ont de l’argent, vous allez à l’école, sinon c’est le quartier. Ils sont donc devenus de plus en plus nombreux, ne parlant ni le français, ni l’anglais. Pour communiquer, il fallait mélanger le pidjin, un peu de français, et les langues vernaculaires afin d’obtenir cet argot, qui est devenu très populaire».

© camnet.cm
Lapiro, l'homme politique
l’artiste engagé
Bien plus, ce qui lui vaut la sympathie populaire, c’est qu’il s’érige en défenseur des populations. Propulsé par sa popularité, il sera très sollicité au début des années 90. Au moment même où l’avènement de la démocratie provoque les premiers spasmes au pays des lions indomptables. «J’ai rencontré FOCHIVE (Directeur du Cener, Délégué général à la sûreté nationale), J’ai aussi rencontré John FRU NDI (leader de l’opposition, Ndlr) et les autres» avoue t-il. Justement, une certaine opinion accuse le chanteur d’avoir tenté de céder aux sirènes du pouvoir. Un leader politique de l’époque fait même véhiculer l’idée selon laquelle il aurait reçu 22 millions de Francs CFA du parti au pouvoir.

En tout cas, l’artiste organise un « concert de réconciliation » le 20 Juin 1991. Il affirme alors vouloir proposer une alternative à la situation de tension politique de la période. Mais le concert tourne pratiquement à l’émeute. Lapiro a sa propre explication : «On est venu donner de l’argent aux badauds pour lancer des pierres, ce qui a entraîné la fuite, la dispersion de la foule, les images de la CRTV à l’époque en témoignent». Malmené par certains leaders de l’opposition et par certains journaux, l’artiste contre-attaque avec l’album « Na wu go pay » qui lui vaudra le prix de la Fondation Afrique en création. Son album suivant « lef am so » se situe dans la même veine.

Chef de quartier à Mbanga, il a définitivement basculé dans l’opposition à la faveur de l’élection municipale en 2007 où, il a enfilé les couleurs du principal parti de l’opposition, le Social Democratic Front (SDF). Surprise ! Il perd les élections alors même que sa popularité est restée intacte.

© Journalducameroun.com
Lapiro, au service des populations
L’homme et la constitution de son pays
Autre combat de l’artiste, son opposition à la modification de la constitution de 1996. Au plus fort du débat sur la modification de l’article 6 de la loi fondamentale portant limitation des mandats présidentiels à deux, l’artiste s’est invité au débat dans une chanson intitulée « Constitution constipée ». Il y dénonce l’intention du président camerounais Paul Biya de vouloir s’éterniser au pouvoir. Il ose même en faire une interprétation devant les autorités invitées au spectacle offert par le comité d'organisation de l'ascension du Mont Cameroun à Buea. Intrépide, il apporte aussi son soutien à un autre artiste, Joe La Conscience, qui initie une marche de plus de 200 kilomètres pour s’opposer à la retouche de la loi fondamentale. Pas question de permettre lâchement au président Paul Biya de modifier la constitution camerounaise sans broncher. Surtout, pense t-il, il a lamentablement échoué. «Je suis chef de quartier et je vois les populations souffrir. Il y a un déficit de policiers, de magistrats, d’enseignants, de médecins, d’eau, d’électricité, il y a un déficit partout. Rien que pour ça, je ne peux pas accepter que la personne qui est la cause de tout ce malheur soit président à vie!»

Aujourd’hui, Lapiro de Mbanga est écroué à la prison de New Bell à Douala parce qu’il aurait encouragé les émeutiers à perpétrer les casses à Mbanga. Pourtant, tous les témoignages semblent le dédouaner. Une chose est sûre, au moment où la prochaine élection présidentielle occupe le débat politique au Cameroun, son capital sympathie au sein de l’opinion reste inchangé.





xx
LABEL BLEU : Lapiro de Mbanga, dans une nation extraordinairement riche en idiomes sonores, est un brouilleur de cartes singuliers. Au royaume du makossa qui, deux décennies durant, s’acoquina, du reggae au zouk, à toutes les modes de la planète, cet artiste est venu secouer le cocotier d’une musique qui avait, depuis quelques temps, perdu tout son lait par manque d’imagination.
Brisant les stéréotypes, déchirant les recettes, il l’a réinvestie pour lui insuffler une identité.

Crédit Photo: D.R.

Lapiro, son groove, c’est au cœur des «mauvais» quartiers qu’il l’a trouvé. En l’occurrence, Lapiro-de-la-ville-de-Mbanga s’est mis à chanter le quotidien des laissés-pour-compte, des «lumpens», traquant une humanité chaleureuse et rebelle où d’autres auraient pudiquement tourné la tête. Ce faisant, l’idole des «ndos» et autres «complices de la gare routière» est devenu le porte-parole de la jeunesse de son pays.
Si les thèmes qu’il interprète en pidgin (argot du cru qui brasse avec humour français, anglais, langues vernaculaires) sont de nature à attirer l’attention, son style mérite aussi curiosité. Ce guitariste inspiré (alias «Ndinga man» qui signifie «l’homme-guitare») imagine des rythmiques puissantes, charpentées, et des mélodies épicées de tonalités bantoues qui, au final, chassent sans complexe sur les terres d’un rock-funk du meilleur tonneau.


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Retournement: Lapiro engage le procès de la Justice

Posted by Le Messager on May 21st, 2010 and filed under Actualités, Musique, Societe. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Responses are currently closed, but you can trackback from your own site.
Lorsqu’il décide de porter plainte contre le magistrat Michel Ntyame Ntyame, président du tribunal de grande instance du Moungo à Nkongsamba, Lambo Sandjo Pierre Roger, de son nom d’artiste Lapiro de Mbanga, sait exactement ce qu’il recherche : une croisade contre les abus que subissent plusieurs Camerounais dans les tribunaux de la République. Sa conviction s’appuie sur le fait que nul n’est au dessus de la loi. Pour lui, lorsqu’il y a des irrégularités constatées dans la conduite d’une procédure, il est tout à fait normal de recourir au droit, même si c’est un magistrat qui est mis en cause. « Cette plainte va réveiller beaucoup de Camerounais qui vivent injustement les violations de leurs droits. Au-delà de la plainte que je porte, c’est une sorte de rappel à l’ordre de ceux qui sont appelés à dire le droit. Et je souhaite que justice soit faite non seulement dans mon cas, mais que les autres victimes voient les torts qui leur sont causés trouver réparation », explique en substance Lapiro de Mbanga. Ces récriminations contre ceux qui sont appelés à dire le droit, surtout ceux des tribunaux près les cours du Moungo ne datent pas d’aujourd’hui. Comme préalable, le requérant a désaisi ces tribunaux de toutes les affaires qu’il y avait portées.
L’affaire des émeutes de la faim de février 2008 pour laquelle Lapiro de Mbanga a été condamné à trois ans d’emprisonnement ferme avec des dommages de 280 millions de Fcfa à payer au ministère des Finances et à la Société des plantations de Mbanga, Spm, est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et a amené le détenu à saisir les juridictions compétentes. Pendant le déroulement de ce procès éclair, comparé aux autres procès qui trainent des années durant, il estime que ses droits ont été violés. Pour lui, les dépositions de certains témoins dans l’affaire ont été altérées, pour le charger. « Le juge Ntyame Ntyame Michel a altéré dans sa substance les déclarations de Eyambe de Mbelle en ce sens que, il a écrit dans l’acte de jugement que Eyambe de Mbelle a déclaré que le 27/02/2008 se trouvant à la sous préfecture de Mbanga, il a vu les émeutiers introduire une moto dans l’immeuble du Centre divisionnaire des impôts ; qu’en voulant y mettre le feu, ils ont été chassés par la police. Pourtant, ce même magistrat a écrit ceci dans les notes d’audiences concernant la déclaration du même témoin : le 27/02/2008 se trouvant à la sous préfecture de Mbanga, il a vu les émeutiers introduire une moto dans l’immeuble du Centre divisionnaire des impôts. Ils y ont mis le feu pour incendier l’immeuble », peut-on lire dans la plainte avec constitution de partie civile adressée au président de la Cour suprême par le plaignant. Et de poursuivre dans sa plainte que « malgré ce changement délibéré de témoignage, le président du tribunal Ntyame Ntyame Michel a écrit dans l’acte de jugement que le témoignage de Eyambe de Mbelle est sans ambigüités, témoignage qu’il a qualifié de preuve accablante contre moi ». Pour le requérant, cet acte du magistrat est réprimé par la loi et mérite d’être sanctionné. « Monsieur Ntyame Ntyame Michel a volontairement fait un faux dans l’acte de jugement en altérant dans sa substance la déclaration du témoin Eyambe de Mbelle tel qu’il l’a fait au cours des débats et consigné dans les notes d’audiences et ce qu’il a écrit dans l’acte de jugement. Parce que la loi pénale s’impose à tous, je porte plainte pour abus de fonction, favoritisme et faux dans un acte ».
Faux témoignage
Et Lapiro ne s’est pas arrêté là. Il a fait servir une citation directe à Pierre Moulima, le directeur des ressources humaines de la SPM, qui a par son témoignage, fait retenir des charges contre lui. Dans cette citation, Lapiro énumère toutes les « déclarations mensongères » du cadre de la SPM et s’appuie sur les articles 74, 164 et 172 du Code pénal camerounais pour invoquer les déclarations mensongères, faux témoignages et refus d’innocenter. Toutes choses qui viennent relancer ce procès qui est loin d’être clos, le requérant étant décidé à aller jusqu’au bout, jusqu’à ce que justice soit dite. Pour lui, c’est un moyen pour les Camerounais de ne plus accepter que leurs droits continuent d’être bafoués et que les différentes irrégularités et violations de droits de l’Homme cessent pour que les procès soient « désormais » équitables. Une juste cause lorsqu’on sait que les conventions internationales que le Cameroun a ratifiées disent en matière de normes dans les prisons que « toute personne qui prétend avoir été soumise à la torture a le droit de porter plainte devant les autorités compétentes qui procéderont immédiatement et impartialement à l’examen de sa cause », le terme torture désignant ici tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aigües, physiques ou mentales sont intentionnellement infligées à une personne.
Robert NGONO EBODE, Le messager

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20.11.2009
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Lambo Sandjo Pierre Roger alias LAPIRO de MBANGA écrit au président Paul Biya 


Lapiro de Mbanga écrit à Paul Biya Par mathieun.njog Lorsque nous avons appris le 13 novembre courant que Lambo Sandjo Pierre Roger a adressé une correspondance au chef de l’Etat, SE Paul Biya, on subodorait que l’objet porterait sur une demande de grâce. Il n’en est rien car le libellé parle plutôt d’une «Ampliation de dénonciation». D’emblée, on se demande ce qui a décidé le chef du quartier 12 de Mbanga, d’écrire au président de la République depuis la cellule spéciale 18 de la prison centrale de Mbanga où il a été transféré le 29 octobre 2008 venant de la prison principale de Nkongsamba à la suite de son arrestation le 9 avril 2008, suivie de sa mise sous mandat de dépôt provisoire En parcourant la lettre frappée du sceau confidentiel, on comprend très vite que Lambo Sandjo Pierre Roger, de son nom d’artiste, Lapiro de Mbanga, a été motivé par les dernières révélations flagrantes de l’affaire pour laquelle il purge une condamnation à 3 ans de prison ferme et 280 millions Fcfa et à payer des dommages et intérêts repartis ainsi qu’il suit : 200 millions Fcfa à la société des plantations de Mbanga (Spm) et 80 millions Fcfa au ministère des Finances, représenté par le Centre divisionnaire des impôts (Cdi). «Matouke Matouke a été arrêté avec les portes du Centre divisionnaire des Impôts [incendié], Ali Baba (le vice-président des moto-taximen de Mbnaga), a été arrêté avec le matériel informatique de bureau, tous les deux ont été curieusement libérés par le commissaire de police Assoa Assoa Martien, laissant ainsi en liberté deux auteurs qui auraient témoigné en justice pour établir ma culpabilité ou non dans le cadre de ces pillages», dénonce-t-il. Des révélations qui corroborent le fait qu’il serait victime d’une machination montée de toute pièce. Le commissaire Assoa Assoa mis à l’index Lapiro de Mbanga demande dans cette lettre au chef de l’Etat qu’il soit ouvert une enquête plus approfondie. «Monsieur le président, au vu de ce que je dénonce, il y a lieu d’ouvrir une enquête sur le rôle trouble du commissaire de police Assoa Assoa Martien, commissaire de la sécurité publique de Mbanga dans la gestion des arrestations des auteurs de pillages en bande à Mbanga des émeutes de fin février 2008», écrit-il. Et pour cause, le chef du quartier 12 de Mbanga fait le constat de ce que, lors des « émeutes de la faim » qui ont mis à feu et à sang la quasi-totalité des villes du pays, parmi lesquelles Mbanga, des centaines de jeunes ont été arrêtés par les forces de maintien de l’ordre dans la localité de Mbanga et seulement une vingtaine de ces individus, toutes unités de forces de l’ordre confondues, a été déférée au parquet et la grande majorité de ces individus a été purement et simplement libérée par les forces de maintien de l’ordre. Si ces libérations cachent pas mal une forte odeur de dessous de table, Lapiro de Mbanga insinue qu’il y a lieu d’y voir un complot contre sa personne. D’autant qu’il sera arrêté et mis sous mandat de dépôt plusieurs mois après les émeutes et après les procès expéditifs des présumés émeutiers que les chefs d’unités des forces de l’ordre auront décidé de livrer à la Justice. Rappelant que, si ces émeutiers ont été arbitrairement ou impartialement, pour certains, reconnus auteurs de ces émeutes et condamnés à des peines symboliques et par la suite graciés par le président de la République, il y a lieu de s’interroger sur l’acharnement et le traitement inhumain qui lui a été réservé, lui que les différentes juridictions ont déclaré coupable de «complicité de pillage en bande, destruction et attroupement sur la voie publique.» Pourtant, Lapiro de Mbanga ne cesse de crier son innocence. Rappelant qu’il avait été sollicité par le sous-préfet de Mbanga de l’époque des faits, Simon Kwenti Ndoh pour l’aider à calmer les jeunes dans la ville. Pris dans les feux des jeunes déchaînés, il a été abandonné par le chef de terre et son état-major, et sa bonne volonté s’est retournée contre lui. Comme s’il ne s’était agi que de le prendre dans un traquenard… Tout comme en 1991 lorsque au fort des casses des jeunes qui réclamaient les lendemains meilleurs, il a été sollicité par le gouvernement pour désamorcer la bombe sociale, c’est lui qui a fini par payer le plus grand tribut, en s’en tirant avec tous ses biens incendiés. Par une population qui l’accusait de s’être compromis et abandonné le combat pour lequel il était le chantre et le porte- parole. Paul Biya entendra-t-il son appel ?




Par lemessager Monsieur le président de la République du Cameroun/Yaoundé Ampliation de dénonciation Monsieur le président, J’ai été arrêté et mis sous mandat de dépôt le 09 avril 2008 pour complicité de pillage en bande dans la ville de Mbanga et ses environs. Les actes de pillages ont commencé le 25 février 2008 et se sont arrêtés le 28 février 2008 ; des centaines de jeunes ont été arrêtés par les Forces de Maintien de l’Ordre dans la localité de Mbanga et seule environ une vingtaine de ces individus toutes unités des forces de l’ordre confondues a été déférée au parquet et la grande majorité de ces individus a été purement et simplement libérée par les Forces de Maintien de l’Ordre. Monsieur le Président, en date du 05 novembre 2009, me trouvant au tribunal de Mbanga où j’ai été convoqué pour y être jugé dans une autre affaire, un individu que j’ignore m’a informé que les portes du Centre Divisionnaire des Impôts (CDI) de Mbanga pour lequel j’ai été condamné à payer 80 000 000 Fcfa se trouvaient dans un domicile privé ; j’ai aussitôt fait appel à un huissier de justice qui s’est rendu à ce domicile en compagnie de mon avocat et d’un photographe ; arrivés à ce domicile, ils ont effectivement retrouvé les portes du CDI de Mbanga. L’huissier a interpellé un jeune homme appelé MATOUKE MATOUKE qui était dans ce domicile pour connaître l’origine des portes ; celui-ci est passé aux aveux, a déclaré que ces portes étaient effectivement les portes du CDI de Mbanga et qu’il avait d’ailleurs été arrêté par la police, qu’il avait passé 03 jours en cellule au Commissariat de la Sécurité Publique de Mbanga et a par la suite été libéré. Monsieur le président, pendant la même période des émeutes, le vice-président des motos-taximen de Mbanga connu sous le pseudonyme de « Ali Baba » avait lui aussi déserté la ville parce que des effets informatiques de bureau avaient été retrouvés chez lui ; quelques jours après, celui-ci a été appréhendé par la police, s’est retrouvé gardé en cellule et a été libéré quelques jours plus tard. Monsieur le président, au vu de ce que je dénonce, il y a lieu d’ouvrir une enquête sur le rôle trouble du commissaire de police ASSOA ASSOA Martien, commissaire de la sécurité publique de Mbanga dans la gestion des arrestations des auteurs de pillages en bande à Mbanga lors des émeutes de fin février 2008. Je suis persuadé que si les enquêteurs se penchent sur la main-courante du Commissariat de Sécurité Publique de Mbanga dans la période allant du 28 février au 30 mars 2008, l’on pourra clairement voir le nombre des personnes qui ont été arrêtées dans le cadre des pillages dans cette unité et en le comparant au nombre de personnes effectivement transférées au parquet, vous comprendrez aisément que plusieurs personnes ont été libérées par ce commissaire ; ainsi il devra expliquer à la justice les motivations réelles qui l’ont amené à devenir le juge dans son commissariat, violant ainsi les articles 82 (a) et 89 du nouveau code de procédure pénale. Monsieur le président, j’ai été condamné à 03 ans d’emprisonnement ferme et à payer la somme de 280 546 000 Fcfa pour le crime de complicité de pillage en bande dans le cadre des émeutes de fin février 2008. Lors de l’information judiciaire de cette affaire, aucune confrontation n’a été faite entre les auteurs de ces émeutes dont certains étaient détenus au même moment que moi à la Prison de Mbanga et le présumé complice que je suis ; mieux aucune perquisition n’a été faite à mon domicile afin de rechercher le moindre indice ou une preuve sur ma participation dans le cadre de ces émeutes de fin février 2008. Je joins à cette missive la photocopie du bulletin de levée d’écrou d’un auteur des émeutes qui était en prison au même moment que moi, qui a été condamné à 01 an d’emprisonnement sans dommages et intérêts et qui n’a finalement passé que 04 mois en prison pendant que le complice monté de toutes pièces et fabriqué par tous les moyens que je suis et encore en prison et ce jusqu’en 2011 au moins. MATOUKE MATOUKE a été arrêté avec les portes du Centre Divisionnaire des Impôts, « Ali Baba » a été arrêté avec le matériel informatique de bureau ; tous les deux ont été curieusement libérés par le Commissaire de police ASSOA ASSOA Martien, laissant ainsi en liberté deux auteurs qui auraient témoigné en justice pour établir ma culpabilité ou non dans le cadre de ces pillages. Monsieur le Président, je précise que j’ai été arrêté sur la base d’une plainte contre inconnu et curieusement les poursuites se sont arrêtées après que je sois jeté en prison. Monsieur le Président, au lendemain des émeutes à Mbanga notamment en date du 03 mars 2008, j’ai fait un rapport à Monsieur le Préfet du Moungo en ma qualité de chef traditionnel ; très curieusement lors de mon procès à la Cour d’Appel, le préfet actuel du Moungo a refusé de m’établir une attestation de dépôt de ce rapport qui aurait permis à la justice de comprendre qu’effectivement j’avais œuvré pour que ma ville natale ne soit à feu et à sang. Comme en 1991, j’ai dit non à la casse même s’il est vrai que les revendications des jeunes étaient fondées et le reste jusqu’à ce jour car rien mais alors rien n’est fait dans le sens de permettre à ces jeunes de rêver pour les lendemains meilleurs. Comme en 1991, c’est moi encore qui paye le plus grand tribut après que tous mes biens aient été incendiés cette année-là. Monsieur le Président, parce que j’avais été appelé au téléphone par le sous-préfet de Mbanga à l’époque Simon KWENTI NDOH pour l’aider à calmer les jeunes dans la ville, celui-ci m’a abandonné entre les mains de certains émeutiers qui ont voulu me lyncher. J’ai porté plainte contre ce Sous-Préfet, miraculeusement ma plainte qui a été transmise au Procureur général de Douala sous le numéro 44 en date du 06 mars 2008 a purement et simplement été portée disparue. Dans le registre du courrier d’arrivée l’on retrouve le numéro 45, quant au numéro 44 mystère !!! J’ai fait une dénonciation auprès du Procureur de la République de Mbanga et vous fait cette ampliation afin que celle-ci ne connaisse pas le même sort que ma plainte contre le Sous-Préfet et mon rapport au Préfet du Département du Moungo. Très haute considération LAMBO SANDJO Pierre Roger Pièces jointes : - Photocopie procès-verbal d’huissier - Photocopie bulletin de levée d’écrou Ampliations : - Président de l’Assemblée Nationale - Amnisty international - Freedom now

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 FREEMUSE énumère les articles sur lui



LAPIRO DE MBANGA



Cameroon: Lapiro - behind bars in Cameroon, behind a mic in Brooklyn
Singer Lapiro de Mbanga joins by phone from jail in Cameroon as U.S. Afro-pop band performs his banned song live in New York
28 October 2010
Cameroon: Interview with singer Lapiro de Mbanga in ‘Smashed Hits 2.0’
In ‘Smashed Hits 2.0’, Cameroonian singer Lapiro de Mbanga gives an exclusive interview to Daniel Brown from prison on protest, politics and the art of satire
25 October 2010
Cameroon: Musicians are silent after Lapiro’s imprisonment
The fact that Lapiro is in prison for his music has discouraged other artists in the country to create any kind of innovative projects or critical song lyrics
20 October 2010
Cameroon: Lapiro fires back at Minister of Communication
Lapiro de Mbanga, imprisoned since 2008 retaliates at Minister of Communication who on 30 July 2010 announced that Cameroon did not host any political prisoners
30 August 2010
Songlines review of Freemuse CD: ‘It is Top of the World’
Songlines, an influential UK-based world music magazine, has chosen the CD ‘Listen to the banned’ as Top of the World in their August 2010 issue
11 August 2010
Cameroon: International Pen and Freemuse in joint appeal for Lapiro
African Human Rights bodies and monitoring systems are urged to act on behalf of Cameroonian singer Lapiro de Mbanga
30 June 2010
Cameroon/Denmark: Danish minister drawn into Lapiro de Mbanga's case
Danish politicians demand investigation of financial support to company accused of inhuman working conditions and co-responsibility for the imprisonment of singer Lapiro
22 June 2010
Cameroon: Lapiro de Mbanga’s legal team files petition to United Nations
On 16 June 2010, the international legal team for singer Lapiro de Mbanga filed an urgent action petition with the UN Working Group on Arbitrary Detention
18 June 2010
Cameroon: United Nations secretary-general urged to speak up for Lapiro
Freedom Now, a US-based lawyers’ advocacy organisation urges secretary-general of the United Nations, Ban Ki-moon, to request that President Biya releases Lapiro de Mbanga
09 June 2010
Cameroon: Maersk Group accused for involvement in case against Lapiro
A.P. Moller - Maersk Group, the worldwide conglomerate operating in around 130 countries, is accused for being partly responsible for the imprisonment of singer Lapiro
26 May 2010
Cameroun: Mærsk beskyldes for medansvar for fængsling af sangeren Lapiro
A.P. Møller-Mærsk bliver i en artikel i Fagbladet 3F beskyldt for medvirken til at den regeringskritiske sanger Lapiro de Mbanga sidder fængslet på andet år
20 May 2010
Cameroon: Lapiro de Mbanga honoured at Cameroon Music Awards
Organisers of the Cameroon music and cultural awards, Canal D'Or, have honoured jailed singer Lapiro de Mbanga with a Life Time Achievement Award
28 April 2010
Cameroon: International PEN releases new protest campaign for Lapiro
The Writers in Prison Committee of International PEN has launched a new protest campaign for the continuing imprisonment of singer-songwriter Lapiro de Mbanga
28 April 2010
Cameroun: Besøg hos prisvindende musiker i fængslet
Den fængslede musiker Lapiro de Mbanga har haft besøg af en norsk journalist. Hun beretter om mødet og om de vanskelige vilkår, kunstnere og journalister må leve med.
19 April 2010
CD: Listen to the banned
Compiled by the artist Deeyah and Freemuse, this CD compilation album is published on 3 March 2010 by Norway's most successful music label, Grappa Records
15 March 2010
Facts about the CD 'Listen to the banned'
Track list, cover photo for download, and general information about the Freemuse CD 'Listen to the banned', published in March 2010
03 March 2010
Press release: New Freemuse CD: Listen to the banned
The new Freemuse CD 'Listen to the banned' is a unique collection of 14 contemporary songs by artists who have been censored
24 February 2010
Cameroon / USA: American lawyers prepare UN petition for Lapiro
Cameroon keeping Lapiro imprisoned is a violation of international law, argues a team of four lawyers from a US law firm
25 January 2010
Cameroon: Free-for-download album in support of Lapiro de Mbanga
Mondomix has launched a free-for-download album in support of the imprisoned cameroonian singer Lapiro de Mbanga
06 January 2010
Cameroon: Lapiro de Mbanga wins global award
Imprisoned musician Lapiro de Mbanga is the 2009 winner of the 'Freedom to Create' Imprisoned Artist Prize
25 November 2009
Lapiro de Mbanga
Video interview with the imprisoned musician Lapiro de Mbanga from Cameroon
25 November 2009
Cameroon: Lapiro shortlisted for global award
High profiled panel points at imprisoned musician Lapiro for the final shortlist of The Orient Global Freedom to Create Prize
26 October 2009
Help free Lapiro de Mbanga! Sign the petition
Freemuse in action
13 October 2009
Cameroon: International lawyers support imprisoned singer Lapiro
Freedom Now, a US based lawyers’ advocacy organisation, is now officially monitoring singer Lapiro de Mbanga's case
07 October 2009
Cameroun: Underskriftsindsamling for fængslet musiker
Freemuse, International PEN, Freedom Now, Vigier og MyMondoMix.com kører i øjeblikket kampagner for at få musikeren Lapiro de Mbanga fra Cameroun løsladt
07 October 2009
Cameroon: Lapiro is the one who has to pay for all
In this complicated case, there are problems of leadership, tribalism and politics. Lapiro de Mbanga’s case is a political persecution in disguise, writes journalist Jen Bell
09 July 2009
Cameroon: Interview with Lapiro de Mbanga
"This is the trial of the voiceless," said singer Lapiro de Mbanga when he was interviewed just a few hours before a court hearing on 24 June 2009 in Douala, Cameroon
03 July 2009
Cameroon: Interview with human rights advocate about Lapiro's case
“This was an unfair trial. Now there must be lobbying actions,” said Dr Hilaire Kamga is president of NHRC, New Human Rights Cameroon, about Lapiro's court case
03 July 2009
Cameroon: Lapiro's case taken to Supreme Court of Appeal
“We are full of hope”, said Lapiro de Mbanga’s lawyer, Me Augustin Mbami, in an interview about which procedures are to be undertaken next, after losing the Appeal Court
02 July 2009
Cameroon: Singer Lapiro de Mbanga loses appeal court
Cameroon power system strikes back at the popular singer Lapiro de Mbanga. It seems obvious that he has not got a fair trial, says Freemuse programme officer
25 June 2009
Cameroon: New verdict, same prison sentence to Lapiro
Lapiro de Mbanga’s sentence of three years imprisonment and the fine of FCFA 280 millions was confirmed at a court hearing on 24 June 2009 in Douala, reported Jen Bell
25 June 2009
Cameroon: Singer Mbanga - Flurry in the court room
Singer Lapiro found himself leaving the court's witness box on 13 and 15 May 2009 without a verdict. The adjournments of his case appear to be never-ending
25 May 2009
Cameroun: Singer Mbanga faces endless hearings
False evidence, delays and rumors appear to play an essential role in keeping the popular singer Lapiro de Mbanga in prison
23 April 2009
Cameroun: Musician Lapiro de Mbanga faces new trial
Musician Lapiro de Mbanga faces a new trial on 20 March 2009 because of accusations that a song of his led to the destruction of a banana plantation
11 February 2009
Cameroun: New campaign for release of Lapiro
Vigier, the company that has supplied the singer Lapiro de Mbanga with a guitar, launches a new campaign for the release of the Cameroonese musician
17 December 2008
Cameroun: Singer sentenced to three years in jail
Lapiro de Mbanga was sentenced to three years in jail for taking part in anti-government riots. He is the author of several songs criticising the Cameroonian government.
25 September 2008
Cameroun: Appeal for songwriter detained for his lyrics
International Pen Writers in Prison Committee sent this appeal on 7 august 2008 protesting the arrest and four-month detention of singer-songwriter Lapiro de Mbanga
07 August 2008
Cameroun: Singer taken to court in chains
Lapiro de Mbanga was in chains when he was brought to a court room on 9 July 2008, accused of causing anti-government riots. His case was adjourned to 23 July
15 July 2008
Cameroun: Imprisoned for singing 'Constipated Constitution'
Two musicians in Cameroun have been imprisoned for criticizing constitutional amendments which allows the country's president unlimited terms of office
24 April 2008