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lundi 9 juillet 2012

J’aimerais débattre avec Salama Kayleh…(écrivain marxiste d’origine palestinienne résidant depuis de nombreuses années en Syrie) (syrianfacts)

leilita78

Un commentaire sur le blog 



J’aimerais débattre avec Salama Kayleh…
Je pourrais commencer par deux questions d’ordre analytique.
Mais sa réponse à ces deux questions, je pourrais en deviner les contours en posant une seule question d’ordre programmatique : Etes-vous prêt à accepter la socialisation du capital humain (capital formation ou capital innovant) ?
De cette réponse programmatique découlerait à mes yeux la très haute probabilité du POINT AVEUGLE de la théorie.
Je pourrais cependant ménager un probable archéo-marxiste (moi qui suis à la fois néo-marxiste et post-marxiste) en me contentant de ces deux questions historiques :
1° Pourquoi les AMIS de la Riba peuvent-ils impunément se présenter comme des musulmans quand l’INTERDIT de la Riba est placé aussi haut dans les prescriptions de Mohamed ?
(sous question : combien de classes perpétuent-elles l’imposture ?)
2° Ne pensez-vous pas qu’il faille éclairer (principalement) l’existence d’une bourgeoisie des diplômes pour éclairer le devenir du parti Baath (FORMation bourgeOISIE) y compris sous la forme d’une “formoisie militaire” dont on a vu le meilleur au Portugal 75 et en Haute-Volta en 1983 ?
sous-question : Ne pensez-vous pas que des Sankara ont fait défaut ? et que, donc, ce soit ce le non suicide de ceux que Amilcar Cabral appelait de ses voeux qui a fait glisser la bureaucratie de la classe formoise compradore vers la gangsteroisie pure et simple (trajectoire de Ben Ali et autres formois compradores ?
Mes grilles conceptuelles néomarxistes depuis 1993 (pour le salaire unique mondial) et post-marxistes depuis 1999 (pour l’investissement démocratique) me permettent de bien mieux comprendre que c’est l’absence d’une organisation égalitariste susceptible d’obtenir la confiance des paysans et des salariés pauvres qui est la clé de toute la situation politique mondiale.
salutations égalitaristes
NOUS VAINCRONS
Yanick Toutain (#RevActu)
UN ERRATUM PROPOSE
“Une mentalité qui fait que la forme de combattre le pouvoir revient à attaquer la communauté dont on pense qu’elle le monopolise.”
Je suppose que c’était
“Une mentalité qui fait que LE FAIT de combattre le pouvoir revient à attaquer la communauté dont on pense qu’elle le monopolise.”

note  originelle

Le confessionnalisme comme forme de pouvoir ou le pouvoir du confessionnalisme ?

Faisant suite à la proposition de l’un de ses lecteurs, Syrianfacts est heureux de publier dans ses colonnes une traduction d’un texte de l’écrivain Salama Kayleh. Palestinien, marxiste, nationaliste, anti-sioniste, cet intellectuel de 57 ans a vécu en Syrie pendant une trentaine d’années, dont une dizaine dans les prisons syriennes. Il fut arrêté une dernière fois en avril 2012, pour être torturé dans les geôles du régime…ainsi qu’à l’hôpital.
Preuve supplémentaire de la barbarie d’un régime sans foi ni loi, le témoignage de M. Kayleh (lien) montre -à ceux qui en doutaient encore…- qu’en Syrie, les hôpitaux sont des prisons et des centres de tortures, que le régime n’a jamais voulu se reformer, puisqu’il s’en prend même à ceux qui, comme Salama Kayleh, ont prôné une solution politique de dialogue entre l’opposition et le pouvoir, afin d’éviter les conséquences d’une intervention étrangère; il montre enfin que les Assad n’ont soutenu la cause palestienne que dans la mesure où celle-ci pouvait leur servir de cheval de Troie idéologique pour conquérir le coeur d’idiots utiles à leur propagande.  Dans l’article qui suit, Salama Kayleh revient sur la question du confessionnalisme. Il explique pourquoi il faut se méfier de ce prisme déformateur de la réalité syrienne, et pourquoi il faut éviter de tomber dans ce piège.
Le confessionnalisme comme forme de pouvoir ou le pouvoir du confessionnalisme ?
Salama Kayleh (*)
(*) Salama Kayleh est un écrivain marxiste d’origine palestinienne résidant depuis de nombreuses années en Syrie. Il a passé huit années en prison sous le régime d’Hafez Al Assad avant d’être à nouveau arrêté, torturé et expulsé du pays vers la Jordanie au mois de mai 2012 pour son soutien à la révolution. Cet article a été publié en arabe par le journal Al Hayat (http://alhayat.com/Details/402227 ) et traduit en espagnol pour le site « Traducción por Siria » http://traduccionsiria.blogspot.be/2012/06/el-confesionalismo-como-forma-de-poder.html , version à partir de laquelle cette traduction française a été établie.

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