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vendredi 26 avril 2013

"Mohamed Mechmache, pompier de banlieue", pompier contre la révolution

par Julie Amadis

L'inquiétude du gouvernement face à la colère des français qui monte


Le gouvernement est inquiet de la colère qui monte et craint un énorme mouvement social au printemps. Comme toujours, la crainte du peuple par les socialistes se présente sous la forme d'un fantasme : la crainte d'une montée du FN.
Selon les mots de Claude Bartolone, interviewé  par Hélène Bekmezian et Bastien Bonnefous pour le monde, (entretien paru aujourd'hui le 26/04/2013):
  « Pour nous, le 21 avril ne doit pas être qu'un souvenir mais une inquiétude pour l'avenir ; ce que je crains le plus, ce n'est pas l’abstention, c'est un 21 avril européen. »

La bourgeoisie a peur que les plus pauvres se révoltent


La bourgeoisie a d'abord peur des plus pauvres.
Comme ces pauvres sont concentrés dans les banlieues, le gouvernement a voulu "prendre le pouls" selon une expression de Sylvia Zappi, journaliste au monde.
L'équipe Hollande veut à la fois prévoir les rebellions à venir en ayant des informations sur le climat dans les quartiers mais aussi avoir des garanties auprès de leurs habituels interlocuteurs réformistes. Ils veulent avoir la garantie qu'ils feront bien leur travail de manipulation rassurante auprès des jeunes, qu'ils leur délivreront un message d'espoir d'intégration.

Hollande prépare la contre révolution en invitant des réformistes qui n'ont aucune légitimité démocratique

Pour préparer la contre révolution, le Président François Hollande, invite la haute formoisie des quartiers, 12 représentants d'association dont les plus connus sont Mohamed Mechmache, responsable d'ACle feu de Clichy-sous-Bois, Salah Amokrane du collectif toulousain Tactikollectif , Thibault Renaudin, de l'AFEV.
« L'invitation, concoctée par le ministre délégué à la ville, François Lamy, était arrivée au dernier moment. Deux jours, voire vingt-quatre heures avant le rendez-vous, ces acteurs de terrain avaient reçu un coup de fil les conviant à un rendez-vous au Palais de l'Elysée. » (Le monde)
Ces gens ne sont pas les représentants des habitants des banlieues. Ils n'ont ni été élus ni choisis par le peuple.
Si la délégation générale avait eu lieu dans les quartiers, chaque habitant serait représenté et nul doute que les délégués seraient en phase direct avec le vécu et les revendications des gens.
De même, des délégués révocables n'iraient pas pleurer quelques miettes à la classe capitaliste. Ils prendraient le pain entier !
Leur logique serait autre, celle de renverser ce gouvernement et de prendre sa place avec un fonctionnement plus démocratique que celui de la bourgeoisie.

L'expression utilisée par Nadir Dendoune journaliste à « Jeune Afrique » à propos de Mohamed Mechmache, président de l'association ACle feu colle parfaitement à ce que sont ces représentants d'association.
Ce sont des "pompiers". Nadir Dendoune voulait dire par là que comme le métier de pompier, Mohamed Mechmache a éteint les feux de 2005 en réalisant un travail d'intégration des populations.
Cependant, ce que ne voit pas ce journaliste, c'est que, en voulant éteindre les feux, il voulait aussi éteindre l'esprit révolutionnaire présent chez ces jeunes émeutiers. Au lieu de les inciter à s'organiser pour avoir des représentants démocratiques comme des délégués, Aclefeu a chercher à calmer la colère des jeunes rebelles en autoproclamant des bénévoles de l'association "représentants des quartiers". Ce statut qu'ils se sont octroyés les amène à parlementer avec des ministres et des députés. Ces contrats qu'ils font signés à ces élus ne sont qu'une mascarade dont personne n'est dupe. Ils ont pour objectif de faire croire aux jeunes que les élus vont faire quelque chose pour eux.

« À l'occasion des présidentielles 2007, le PS, la LCR, le PCF, Les Verts, Cap 21 et LO4,5, ont reçu et signé le « contrat social et citoyen » du collectif, largement rédigé à partir des cahiers de doléances. Le candidat vainqueur ne semble pas avoir signé le contrat.
En octobre 2008, le collectif organisait une réunion à l'Assemblée nationale à laquelle ont participé cinq députés socialistes, (Élisabeth Guigou, George Pau-Langevin, Sandrine Mazetier, Daniel Goldberg6 et Jean-Yves Le Bouillonnec7)8. » http://fr.wikipedia.org/wiki/ACLEFEU

Des emplois précaires pour les quartiers

Ces responsables d'association discutent avec François Hollande de « la crise sociale, chômage endémique, discriminations, échec scolaire, jeunes en déshérence, sous représentation dans les médias... tout a été mis sur la table ». ( http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/04/25/claude-bartolone-nous-devons-envisager-le-deuxieme-temps-du-quinquennat_3165882_823448.html )

Ces responsables d'association n'ont pas d'ambitions très grande pour leur camarade. Des emplois précaires pour les banlieues, ça leur suffit amplement.

Plutôt que d'envoyer promener ce gouvernement qui fait mourir nos cousins africains en Afrique (3 millions de bébés morts par an), de rendre leur fierté aux jeunes des quartiers populaires en leur disant de créer eux même leur emploi en innovant, musique, danse, dessins, écriture et autre ; ils viennent pleurnicher le gouvernement pour des "emplois d'avenir" dont la plupart seront des CDD.
Faire des contrats spéciaux pour les jeunes des banlieues, quelle humiliation !!!

Après la révolution, tous les jeunes des quartiers populaires auront du travail. Il est même prévisible que ce seront ces jeunes là qui auront le plus de projets à proposer.
Le travail sera libre, chacun recevra ses 1000 euros par mois et indiquera sur internet en quoi il se rend utile à la société.


Mais bien sur dans une société où les employeurs sont souvent les plus médiocres, on n'aime pas trop les innovants. On veut des bons répétants, de préférence diplomé qui ont bien appris à suivre des normes, même débiles, et qui savent bien apprendre par cœur.

Ces capitalistes incapables ne pensent même pas à profiter de ce réservoir de gens innovants!

Les pompiers ont été ravis de rencontrer le chef des troupes d'invasion du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Togo etc etc.... Ils étaient contents ces haut-formois éteigneurs de révolution que leur contribution contre-révolutionaire soit reconnue !:
« Les invités étaient tous ravis de se voir enfin reconnus : « ouvert », « simple », « à l'écoute »... les termes employés pour parler du chef de l'Etat était élogieux »
Les agents de la contre révolution dans les quartiers - qui veulent intégrer les jeunes à cette société égoïste, qui met en esclavage les Africains, - étaient contents de leur rencontre avec le chef des camps de travail de Bolloré.











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