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mercredi 25 septembre 2013

L'ampleur des crimes esclavagistes des Français en Tunisie.


par Yanick Toutain

A la fin de l'année 1511, la ville de  Saint-Domingue,
capitale de l'île Hispaniola, est en révolution. 
Beaucoup de gens sont furieux du sermon 
que le père Montesinos a fait dans la cathédrale, 
le dimanche avant Noël. Il a déclaré:

Verbatim du Sermon de Montesino]

Je suis la voix de Celui qui crie dans le désert de cette île et c'est pour cela qu'il faut que vous m'écoutiez avec attention Cette voix est la plus neuve que vous ayez jamais entendue, la plus âpre et la plus dure. Cette voix vous dit que vous êtes tous en état de péché mortel ; dans le péché vous vivez et vous mourrez à cause de la cruauté et la tyrannie dont vous accablez cette race innocente.
Dites-moi, quel droit et quelle justice vous autorisent à maintenir les Indiens dans une aussi affreuse servitude ? Au nom de quelle autorité avez-vous engagé de telles détestables guerres contre ces peuples qui vivaient dans leurs terres d'une manière douce et pacifique, où un nombre considérable d'entre eux ont été détruits par vous et sont morts d'une manière encore jamais vue tant elle est atroce ? Comment les maintenez-vous opprimés et accablés, sans leur donner à manger, sans les soigner dans leurs maladies qui leur viennent de travaux excessifs dont vous les accablez et dont ils meurent ? Pour parler plus exactement, vous les tuez pour obtenir chaque jour un peu plus d'or.
Et quel soin prenez-vous de les instruire de notre religion pour qu'ils connaissent Dieu notre créateur, pour qu'ils soient baptisés, qu'ils entendent la Messe, qu'ils observent les dimanches et autres obligations ?
Ne sont-ils pas des hommes ? Ne sont-ils pas des êtres humains ? Ne devez-vous pas les aimer comme vous-mêmes ?

Bartolomé trouve que le père Montesinos exagère !
Il pense que les Espagnols devraient mieux
 traiter les Indiens qu'ils font travailler,
mais qu'on ne peut pas leur interdire de
réaliser de bonnes affaires
dans les terres qu'ils ont découvertes.
(source)

The magnitude of the French crimes of slavery in Tunisia


Le 14 septembre, la révolution avait 2 ans et 8 mois.
Près de 3 années de perdues.
Depuis le 14 janvier 2011, depuis la révolution qui a "dégagé" le socialofasciste Ben Ali, tout semble immobile.
Mascarade d'élections, mascarade de Constituante. On a vu des partis Nidaa Tounes et Ettakatol prenant la succession du RCD. On a vu un parti islamofasciste Ennahda dont la victoire électorale fut financée par le Qatar sur demande française.
Une imposture.
Il faut lire Le Figaro pour constater que tout tourne correctement pour la slavoisie !
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/07/02/20002-20130702ARTFIG00524-tunisie-1300-entreprises-francaises-attirees-par-les-bas-salaires.php?cmtpage=0
«Depuis la révolution, le coût du travail est resté stable en euros, même s'il a augmenté de 10% en dinars, explique Chekib Debbabi, directeur de l'usine, les salaires demeurent cinq fois moins élevés qu'en France.»

 "cinq fois moins élevés qu'en France"
Un crime esclavagiste de niveau 5

Voilà donc quel sera le réquisitoire que le "procureur-délégué-révocable" lira !
Il accusera le patronat esclavagiste française d'un crime de niveau 5.
La révolution française livrera aux autorités tunisiennes les voyous français qui mettent en esclavage les Tunisiens.
La France n'a même pas - dans ses partis politiques - un Bartolomé de Las Casas qui refusait la mise en esclavage des Indiens !
Quel politicien français réclame le SMIC en Afrique ? Qui demande l'application obligatoire du SMIC français en Tunisie ?
AUCUN !
Les voyous Canfin et Duflot d'EELV sont des rouages du système néo-esclavagiste.
Une vraie société basée sur les droits de l'homme interdit à ses citoyens d'aller violer hors de ses frontières.
Mais la société française autorise l'esclavage hors de France !
Le SMICenFrance n'est donc pas le #SMICenAfrique !
Mais ces gens ont pignon sur rue !
"En fait, près de 1300 entreprises françaises sont implantées en Tunisie. Parmi elles, Bic, qui vient d'inaugurer une usine de stylos, à Bizerte ; un projet gelé un an par la révolution. «Cet investissement de 12,5 millions d'euros, permettra de desservir les pays du Maghreb», assure Arnaud Boulard, directeur de l'usine. Avec Sanofi, Latécoère ou Zodiac, c'est l'une des rares grandes entreprises présentes dans le pays."

Quand on lit le titre
Tunisie: des entreprises attirées par une main-d'œuvre bon marché
Par Charles Gautier Mis à jour le 06/07/2013 à 09:43
On est amené à s'interroger du sens des causalités !
Ce snt en effet ces voyous du patronat esclavagiste qui RECLAMENT de la DGSE qu'elle multiplie les CRIMES EN AFRIQUE, le SOUTIEN aux assassins d'Ennahda, du MNLA, de ANçar Edddine...
Ce ne sont pas de gentilles entreprises qui profiteraient d'opportunités tombées du ciel.
Quand on lit le début de l'article, il faut comprendre que l'auteur Charle Gautier ne décrit pas une plantation esclavagiste dont il va dénoncer le fonctionnement :
"D'un geste vif et précis, casquette fixée sur leur foulard, une trentaine de jeunes femmes payées l'équivalent de 150 euros par mois assemblent méticuleusement des pare-soleil pour berlines de luxe allemandes. Chaque jour, près de 5000 accessoires sont expédiés en France depuis cette usine de Sousse de Tunisie Plastiques Systèmes (TPS, groupe Plastivaloire)."
Il est en train de rédiger un catalogue publicitaire !

150 euros !!! Quand le SMIC de France est plus de 6 fois ce montant !
Ces femmes esclaves sont payées 1/6 du SMIC de France !

Quand on regarde le détail, on découvre une HIERARCHIE ESCLAVAGISTE. Il faut diviser par DEUX le montant en dinars de Tunisie pour avoir le montant en euros."Dans la fonction publique, un cadre moyen fraîchement débarqué de l’université touche en moyenne entre 250 et 300 euros."

Dans la fonction publique, un cadre moyen fraîchement débarqué de l’université touche en moyenne entre 500 et 600 dinars. Après quelques années d’expérience et d’avancement automatique, ce niveau se situe entre 700 et 800 dinars. Un chef de service est rémunéré dans une fourchette allant de 800 à 1000 dinars. Un sous-directeur peut toucher jusqu’à 1200 dinars alors que le salaire du directeur est d’environ 1500 dinars. Au haut du tableau, un PDG d’une entreprise publique touche entre 2000 et 3000 dinars par mois. Tel est le cas de Nabil Chettaoui, PDG de Tunisair, qui a révélé l’année dernière, en marge de l’assemblée générale de la compagnie, un salaire annuel de 30.000 dinars. Dans le secteur privé, c’est souvent le profit que génère le manager ou le cadre qui détermine le salaire. C’est ce qui explique le fait qu’un PDG d’une banque publique touche un salaire de 2.300 dinars alors que celui d’une banque privée touche des dizaines de milliers de dinars par mois. Ces émoluments ne comprennent pas les extras, à savoir les primes, les bons d’essence, les tickets restaurant. En ce qui concerne les cadres moyens du secteur privé, les rémunérations mensuelles vont de 500 dinars jusqu’à 800 dinars.
Système D... Dans le secteur de l’Education, un professeur touche entre 700 et 900 dinars, alors que l’instituteur débute avec 600 dinars avant de monter selon son ancienneté. Le professeur de faculté touche, quant à lui, entre 1200 et 1600 dinars en moyenne.Chez les médecins, un généraliste recruté dans un établissement public de santé débute avec un peu plus de mille dinars alors que le spécialiste touche près de 1500 dinars. Un professeur agrégé touche, se son côté, un peu plus de deux mille dinars.D’autre part, le magistrat débutant gagne 1300 dinars pour le premier degré. Dans le deuxième degré, la rémunération mensuelle se situe à 1600 dinars pour le deuxième, contre 2000 dinars pour le troisième degré. Un policier gagne, quant à lui, 400 dinars en moyenne alors qu’un ouvrier touche 250 dinars par mois. Les plus bas salaires sont ceux des femmes de ménage employées selon le système de sous-traitance( entre 100 et 150 dinars par mois) ; les secrétaires médicales dans un cabinet touchent entre 120 et 220 dinars. Ces «petits salaires» résistent, toutefois, aux poussées inflationnistes en multipliant les petits boulots. Ainsi, un ouvrier peut facilement s’improviser agent immobilier (Samsar) alors qu’un ouvrier des chantiers peut se convertir en taximan le soir pour arrondir leurs fins de mois difficiles. Des «as» de la débrouille en somme. Globalement, la rémunération mensuelle la plus répandue est d’environ 500 dinars par mois, soit le salaire d’un cadre moyen. 
Walid KHEFIFI 

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