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mercredi 6 août 2014

Courrier à Bernard Friot (les adversaires de l'égalitarisme avancent masqués en sabotant le vrai débat)

Ce livre de Lé Than Khoi
a joué un rôle majeur dans
la découverte du concept
de formoisie en
1993
par Yanick Toutain

Je viens de poster un courrier à Bernard Friot
Il anime l'Institut européen du salariat et
 l'association d'
éducation populaire Réseau Salariat, qui promeut
l'idée d'un « 
salaire à vie » pour tous,
une proposition alternative au 
revenu de base3,
 idée que Friot dénonce comme étant
« la roue de secours du capitalisme »
4.


"1000 EUROS POUR TOUS
 LES TERRIENS
 et 500€ avant 14 ans
axe revendicatif central depuis 2000"


  LIRE AUSSI

JEUDI 18 NOVEMBRE 2010

MERCREDI 27 OCTOBRE 2010


Bonjour
SVP dites moi où nous pourrions débattre publiquement.
Après avoir remarqué que je consommais plus de 3 parts de PIB en 1991, j'ai mis 2 ans et découvert la "formoisie", bourgeoisie de la formation. Ce concept de 1993 fondait donc un véritable NEOmarxisme.
formoisie en Indochine dans la BD
Mékong de Bartoll
(Puis en 1996 le concept d'INNOVOISIE, bourgeoisie des droits d'auteurs)
La conséquence était donc de reprendre le schéma Parvus Trotsky de la révolution permanente en ajoutant une révolution pédagogique ABOLISSANT LES DIPLÔMES et instituant IMMEDIATEMENT le salaire unique.
Depuis 21 ans je remarque donc des dizaines (centaines) de tentatives des archéo marxistes et de toute la formoisie pour EMPECHER LE DEBAT...... (sur les classes sociales réelles)
.... et surtout pour EMPECHER LA MOBILISATION pour le SALAIRE EGAL POUR TOUS....
WIKIPEDIA 

Revenu de base

La formoisie quémande du
travail aux capitalistes au
lieu de les abolir.
En France, les propositions sont variées17 (le montant indiqué étant le plus élevé de la liste) :
Ma question est donc très simple : ETES-VOUS l'UN DE CES SABOTEURS qui fabriquent un RIDEAU DE FUMEE pour EMPECHER l'ABOLITION DU SALARIAT QUALIFIE..... un rideau de fumée pour protéger les TROIS bourgeoisies que sont la bourgeoisie des machines, celle des diplômes et celle des droits d'auteurs (INNOVOISIE)
Merci de bien vouloir me répondre......
(en 1993..... personne ..... sauf Denis Clerc au téléphone qui m'avait dirigé vers l'université de Dijon ne s'est jamais donné la peine de répondre à ma DECOUVERTE de la classe formoise.....)
Yanick Toutain



COMPLEMENT
Le lecteur attentif de cette page Wikipédia remarquera la magouille consistant à NOYER le SALAIRE EGAL POUR TOUS dans un fatras de PROPAGANDE pour un REVENU MINIMUM...

Revenu de base

(Redirigé depuis Revenu de base inconditionnel)
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Revenu minimum ni Salaire minimum.
Le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans conditions de ressources ni obligation de travail, selon la définition du Basic Income Earth Network (BIEN)1. Il reconnaît la participation de l'individu pour la société, indépendamment de la mesure de l'emploi.
Cette proposition est aussi appelée :
« revenu universel »2, « revenu inconditionnel »2, « revenu inconditionnel suffisant »3, « revenu d'existence »4, « revenu minimum d'existence »5 « revenu social »6, « revenu social garanti »4, « allocation universelle »4, « revenu de vie »7, « revenu de citoyenneté »8, « revenu citoyen »9,10, « dotation inconditionnelle d'autonomie »11 ou « dividende universel »4.
Elle est parfois confondue ou mise en opposition avec le « salaire à vie »12 (ou « salaire universel ») imaginé initialement par Bernard Friot et promu notamment par le réseau salariat13.
Certaines définitions du revenu de base sont plus restrictives et impliquent par exemple un montant minimum permettant de satisfaire les besoins primaires d'une existence, ou de remplacer les transferts sociaux1. Ces termes sont parfois aussi repris pour des mesures qui, proches de l'impôt négatif, versent cette allocation selon la situation des ménages, ou qui incluent des contreparties, et qui ne sont donc pas des formes de revenu de base selon la définition du BIEN1,3,14.
Le revenu de base a été expérimenté notamment au Canada, en Inde ou en Namibie. L'Alaska a mis en place l'Alaska Permanent Fund, une forme particulière de revenu de base financée par les revenus miniers et pétroliers de l'État. Le revenu de base est défendu au niveau mondial par des politiques allant desaltermondialistes aux libertariens15, des universitaires, des personnalités et des associations notamment regroupées au sein du BIEN.
Pami les arguments invoqués pour sa mise en œuvre on trouve les principes de liberté et d'égalité, la réduction voire élimination de la pauvreté, le combat pour des conditions de travail plus humaines, l'amélioration de l'éducation, la réduction de l'exode rural et des inégalités régionales16. Le revenu de base peut aussi être justifié comme un dividende monétaire ou crédit social reçu par chacun lié à la propriété commune de la Terre et à un partage des progrès techniques reçus en héritage16. Cette mesure permet aussi de lutter contre lechômage et d’améliorer la flexibilité du marché de l'emploi16 en luttant contre les trappes à pauvreté créées par les mesures de type revenu minimum ou impôt négatif.
Selon Liêm Hoang-Ngoc deux branches existent pour l'allocation universelle : une marxiste et une libérale3 ; la branche marxiste s'inspirerait des « Grundrisse, ces textes où Karl Marx imagine le développement d'une société où l'humanité sera sortie du salariat et où les machines seules assureront la création de richesses, qui seront reversées sous la forme d'un revenu socialisé universel »3. La branche libérale, considérant qu'il convient d'accorder une certaine somme d'argent aux citoyens, tantôt "filet de sécurité", tantôt "capital de départ", pour qu'ils puissent consommer et participer à la vie de la société. À chacun, ce faisant, d'organiser ses dépenses comme il l'entend3.

DANS LE WIKIPEDIA "SALAIRE A VIE" ON TROUVE CELA. Cela ressemble au salaire égal pour tous .... MAIS..... et la réponse à ce mais.... c'est Bernard Friot qui devra s'en expliquer

Salaire à vie

Le salaire à vie (ou Salaire universel) est une proposition formulée initialement par Bernard Friot qui consiste, en se basant sur la socialisation du salaire, à verser un salaire à tous les citoyens.
Pour Bernard Friot il s'agit de généraliser le « déjà là » obtenu par les conquêtes sociales du 20e siècle, pour passer de la « convention capitaliste » à la « convention salariale » : il propose l'extension des institutions révolutionnaires que sont la cotisation sociale et le salaire à la qualification personnelle, pour libérer le travail des employeurs, des actionnaires et des prêteurs1.

Principes[modifier | modifier le code]

Un salaire versé à un individu est la reconnaissance que celui-ci est producteur de valeur économique.
La valeur économique est une convention sociale. Elle ne mesure pas l'utilité sociale d'une activité, contrairement à la valeur d'usage avec laquelle il ne faut pas la confondre.
Le salaire à vie consiste à reconnaître le statut de producteur de valeur économique à tout citoyen ayant atteint 18 ans, en lui versant un salaire sans autre condition. À la majorité civile et politique qui confère le droit de vote s'ajouterait donc la majorité économique. Son montant serait fonction de la qualification personnelle, évoluerait avec le grade, et l'écart entre le salaire minimum et le salaire maximum ne dépasserait pas une certaine échelle.
La qualification personnelle reconnaît la capacité de créer de la valeur économique qu'elle que soit cette valeur. Elle ne peut que progresser. Le droit à la qualification personnelle évite donc à celui qui en bénéficie d'être rémunéré en fonction de la production ou de la compétence.

Le mode de financement[modifier | modifier le code]

Une caisse de cotisation sur le modèle de celle déjà existante pour la santé, le chômage et la retraite, verserait les salaires de tous les citoyens. Une caisse de cotisation économique exclusivement dédiée à l'investissement serait créée, rendant le crédit et les prêteurs inutiles.
La totalité du PIB irait au salaire socialisé sous forme de cotisations 2:

Ne pas confondre le travail et l'emploi[modifier | modifier le code]

Bernard Friot se dit promoteur du travail et « combat le capitalisme car il est incapable aujourd'hui dans les pays capitalistes développés d'organiser le travail sous une forme qui soit humaine et pour la société et pour l'individu. Il s'agit au contraire de valoriser le travail à condition de ne pas le confondre avec l'emploi »2. Bernard Friot affirme qu'il n'y a pas dans le capitalisme de plein emploi possible, que la bataille pour l'emploi est une erreur stratégique des forces politiques de gauche. Pour lui, se battre pour le plein emploi revient à se battre pour multiplier les employeurs, et signifie se battre pour ne pas sortir du capitalisme, lequel repose sur le chantage à l'emploi par des propriétaires. Selon lui, après 50 ans de bataille pour le salaire réussie de 1920 à 1970, la bataille pour l'emploi qui lui a succédé a été contre-productive car perdue d'avance2.

le « déjà là »[modifier | modifier le code]

Fonction publique[modifier | modifier le code]

Une caractéristique importante de la fonction publique est que la qualification est attribuée à la personne et non au poste de travail3. Un fonctionnaire ne verra donc jamais sa rémunération baisser, même s'il change de poste. Il se voit attribuer un grade qui ne peut que progresser et est irrévocable. Une autre conséquence est que le chômage ne peut pas exister en son sein3, le fonctionnaire n'étant pas soumis au marché du travail.

Cotisations sociales[modifier | modifier le code]

Produites par le travail, les cotisations sociales sont immédiatement réparties sans jamais passer entre les mains des propriétaires lucratifs. Elles permettent de reconnaître la valeur du travail des retraités, des soignants, des parents et des chômeurs.

Le système de retraite[modifier | modifier le code]

Actuellement, grâce aux cotisations sociales, le retraité se voit attribuer une pension relative à sa qualification personnelle. Selon Bernard Friot, le retraité bénéficie d'une sorte de salaire à vie qui lui offre la possibilité de travailler librement, sans être soumis au marché du travail4.

La convention capitaliste[modifier | modifier le code]

Les principes de la convention capitaliste :

La convention salariale[modifier | modifier le code]

Actuellement, convention capitaliste et convention salariale s'opposent sur la définition de la valeur économique5.
Le travail étant le seul créateur de richesse, toute rémunération n'étant pas basée sur le travail repose sur le vol du travail d'autrui. Dès lors il est proposé que le salaire soit la seule forme de rémunération. Chacun, dès samajorité se voit attribuer, sans condition, le premier niveau de qualification auquel est associé un salaire. Chacun peut ensuite choisir de passer des épreuves de qualification. La propriété lucrative est abolie, les salariés bénéficient de la propriété d'usage sur les moyens de production.

Implications[modifier | modifier le code]

Sortie du capitalisme : abolition de la propriété lucrative et émancipation du travail[modifier | modifier le code]

Les travailleurs obtiendraient la propriété d'usage de leur entreprise et percevraient un salaire fonction de leur qualification et de leur grade. Les entreprises conserveraient un pourcentage de la valeur ajoutée pour de l'autofinancement et un autre pourcentage irait à la caisse de cotisation économique dédiée à l'investissement. Elles bénéficieraient de subventions versées par cette même caisse, selon les décisions prises démocratiquement par l'ensemble des producteurs économiques (à savoir tous les citoyens, tous les salariés). En effet, tous participeraient au choix des investissements et à l'établissement de la répartition des cotisations. Ainsi, ce système libérerait d'une part les entrepreneurs de leur fonction d'employeurs, et d'autre part les travailleurs du marché de l'emploi.

Lutte efficace contre la pauvreté : disparition de l'emploi et donc du chômage[modifier | modifier le code]

L'emploi implique que le salaire est lié au poste et non à la personne (une personne licenciée de son poste perd son salaire dans le secteur privé, et se retrouve au chômage). Le chômage étant lié à l'existence d'emplois, lier le salaire à la personne générerait ainsi la fin du chômage.
D'autre part, le système du salaire à vie donne accès à tous à la capacité de produire grâce à la caisse d'investissement qui subventionne les entreprises devenues propriétés de ses salariés. Les salaires étant assurés à vie, chacun aurait la liberté de choisir son activité et d'en changer. Travailler reprendrait alors un sens tel que défendu par les syndicats et concrétisé dans la fonction publique, à savoir:
  • avoir un salaire à vie lié à sa personne,
  • ne pas mettre en valeur de capital,
  • produire en dehors de la dictature du temps de travail.

L'impôt obsolète[modifier | modifier le code]

Selon Bernard Friot, dans une telle configuration, l’impôt disparaît car présenterait une moindre utilité si l’essentiel du PIB se trouvait socialisé. En effet, l'impôt est un dispositif de redistribution, indispensable dans un système où une partie de la richesse est détournée au moment même de sa production vers les profits aux dépens des salaires, mais inutile dans un système où est généralisé la cotisation sociale4. Le paiement des salaires du secteur public et les investissements seraient eux aussi assurés par la socialisation.

Égalité des salaires femmes-hommes[modifier | modifier le code]

Les femmes percevraient un salaire égal à celui des hommes à qualification équivalente et accéderaient plus facilement aux postes nécessitant une qualification.

L'euphémisation de la violence sociale[modifier | modifier le code]

Selon Bernard Friot, « penser que l'on pourrait faire une société sans violence est un rêve dangereux : quand on élimine la question du pouvoir de la réflexion, on s'aperçoit que le pouvoir éliminé illusoirement revient par la fenêtre et de la pire façon. La hiérarchie des salaires est une façon bien plus émancipée d'assumer la violence liée à la valeur économique, que le rapport binaire propriétaire/non propriétaire. Les critères de qualification deviendront alors l'enjeu essentiel de la lutte des classes »2.

La transition[modifier | modifier le code]

Une proposition de Bernard Friot pour permettre une transition entre le système actuel et celui du salaire à vie consiste en la création d'une sécurité sociale professionnelle par :
  • maintien du salaire pendant la période de chômage entre deux emplois équivalents,
  • pérennisation dans la fourchette 1 500 €-6 000 € de tous les salaires, indemnités de chômage et pensions,
financé par l'augmentation de la mutualisation du salaire. Actuellement celle-ci est de 45% de cotisation sur un salaire2.
Il propose également en parallèle que lorsqu'une entreprise se retrouve en faillite, les salariés obtiennent la propriété d'usage de leur entreprise.

Différences avec le « Revenu de base »[modifier | modifier le code]

La différence majeure réside dans la question des institutions capitalistes du travail. Le revenu de base est compatible avec celles-ci car cumulable avec tout revenu du travail. Tandis que le salaire à vie implique la disparition du marché de l'emploi et la suppression de la propriété lucrative. Le salaire à vie rendrait aux travailleurs la maîtrise de la valeur économique qu'ils produisent.
Le salaire à vie est versé à tout citoyen à partir de la majorité, comme reconnaissance de son statut de producteur de valeur économique. Tandis que le revenu de base selon la définition du Basic Income Earth Network (BIEN)6 est attribué de la naissance à la mort d'un individu.
Le réseau salariat a réalisé un comparatif des deux projets7.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

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