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mercredi 10 mars 2010

Gérard Filoche, Daniel Bensaïd et la timbreuse. (Polémiques au sein de la classe formoise : un nécessaire bilan historique)

par Yanick Toutain
10/03/2010 11:06


Préambule
Si la classe formoise, si la formoisie n'existait pas, si les salariés formé n'étaient pas devenus exploiteurs des salariés et des paysans non formés, si Marx - donc - dans son chapitre 7 n'avait pas commis une erreur grossière

LUNDI 17 NOVEMBRE 2008


L'erreur économique historique de Marx concernant la formoisie, le travail complexe et les transferts de plus-value : la note 19 du chapitre VII. UNE

L'erreur économique historique de Marx concernant la formoisie, le travail complexe et les transferts de plus-value : la note 19 du chapitre VII. UNE ÉTUDE CRITIQUE SUR LE TEXTE EXACT DU CAPITAL DE KARL MARX
par Yanick Toutain 16 novembre 2008 21:11

Abstract : Plus-value, travail simple, travail complexe, skilled labour, unskilled labour, productivité, capital, capital humain, transferts de plus-value, exploitation, appropriation privée de la productivité, philosophie, dialectique en sciences humaines, transformation quantité qualité, analyse sociologique, principe du jaune d'œuf.

... ce serait le renégat Gérard Filoche qui - historiquement - aurait eu raison.


Il s'est voulu, pendant 50 le meilleur défenseur de la classe formoise - sans, bien entendu, qu'il conceptualise cette classe sociale, et il l'a été.


Si, par ailleurs, la classe formoise avait été une classe exploiteuse - ce qu'elle est effectivement - mais que cette classe exploiteuse avait conservé son potentiel révolutionnaire anti-capitaliste, à ce moment, la stratégie mise en oeuvre par Matti-Gérard Filoche mériterait un examen attentif et une critique détaillée pour la période post 1994.


C'est en cherchant à retrouver sur Google le nom de l'imbécile de la Ligue Communiste qui - dans un bulletin intérieur et sous anonymat - préconisait (vers 1970) une guérilla dans le Massif Central que je suis tombé sur le blog de Gérard Filoche. Je l'avais parfois parcouru. Là c'était un hommage à Bensaïd qui lui valut, en janvier, une volée de bois vert de la part de la légion des tartuffes et des hypocrites. Il était évident que l'hommage que rendait Filoche à Bensaïd provoquait les mêmes réactions que celui que - du bord opposé à celui de Gérard Filoche - je lui rendais : un texte de réponse à ses idées.



LA FANFARE IDÉOLOGIQUE DU GANG POLITIQUE FORMOIS Pour accompagner la dégénérescence politique de Krivine et Sabado, pour accompagner les expulsions hors de la Quatrième Internationale, les exclusions des rebelles, il fallait des baratineurs idéologues. Il fallut une fanfare pour masquer le bruit des coups de Jarnac. Il fallut une fanfare pour masquer les bruits de l'emprisonnement des trotskystes sud-américains par les crapules formoises sandinistes au Nicaragua, sous les applaudissements et à la probable demande des crapules Sabado, Krivine et de tous ces gangsters néostaliniens qui poursuivaient les vrais révolutionnaires dans toutes les vrais révolutions. Le rôle des idéologues faux trotskystes du genre Bensaïd consistait à couvrir les bruits des coups. Leur rôle consistait à fabriquer un nuage de fumée pour masquer leur adaptation politique, leur dégénérescence humaine.




JEUDI 14 JANVIER 2010


Naturellement, cela me valut censure de la part des néo-stalino-fascistes. Censure sur le site de la LCR-NPA et censure sur Rue89



JEUDI 21 JANVIER 2010


Le NPA fait sa loi partout : censure néo-stalinienne sur RUE89 et sur Revolution Celeonet

VENDREDI 22 JANVIER 2010




Il n'y eut que le regretté Gilles Suze qui respecta la démocratie prolétarienne


JEUDI 14 JANVIER 2010





C'est pour les mêmes raisons que les rappels à l'Histoire faits par l'avocat de la classe formoise qu'est Gérard Filoche soulèvent la même colère chez les héritiers des cow-boys de la formoisie.


UNE CLASSE EXPLOITEUSE DONT IL FAUT ECRIRE L'HISTOIRE : LA FORMOISIE

La formoisie EST une classe exploiteuse, une classe exploiteuse qui a - depuis fort longtemps - renoncé à faire la révolution.
Une classe exploiteuse dont le potentiel révolutionnaire anti-capitaliste était déjà en lambeaux dans la période février-septembre 1917 dans la Russie de Kérensky-Kornilov.

C'est la raison pour laquelle l'analyse que nous aurons à produire sur la période 1968-1979 concernant l'évolution de la Ligue Communiste qui devint LCR en 1974 devra être une analyse sur la façon dont le combat égalitariste en faveur d'un salaire unique mondial aura été dilué, combattu par les forces proto-formoises.
UNE JEUNESSE RÉVOLISATIONNAIRE
En effet, la jeunesse refuse les classes sociales, la jeunesse est biologiquement révolisationnaire. La somme de la connaissance et de la bonne foi produisant de la gentillesse, la jeunesse est biologiquement spontanément gentille. Et donc hostile aux classes sociales.
Le Henrique de la "Case de l'Oncle Tom" est le produit de la manipulation volontariste de son père. L'Humanité gentille, c'est Evangéline, sa cousine qui l'incarne.

UNE JEUNESSE PROTO-FORMOISE CONTRE LA FORMOISIE
C'est la grille conceptuelle qui doit être la notre si nous voulons comprendre la période allant de 1968 à 1979 : de quelle façon les cow-boys susbtitutistes du groupe Bensaïd préconisaient la pseudo "lutte armée" en Amérique du Sud comme moyen d'empêcher les masses pauvres de prendre en charge elles-mêmes le processus de révolution égalitariste anti-capitaliste.
C'est dans ce cadre que le texte de Gérard Filoche doit être lu.


En dépit de quarante ans de polémiques intimes, hommage au militant Bensaïd, Jebracq, Ségur
Posté dans Politique par Gérard Filoche le 18 janvier 2010
C’est lui qui préférait la Ve internationale à la IVe, qui nous fit scissionner l’Unef, qui déclara que la social démocratie était définitivement morte en 1969, qui poussa aux syndicats rouges, qui refusa le front unique, qui se planta à 100 % pendant 2 ans sur la révolution portugaise, qui défendit même la préparation pratique de la lutte armée en France, qui refusait les « syndicats de soldats », qui commit l’énorme erreur politique et humaine de défendre une ligne de guérilla en Amérique latine, (notamment contre Jean-Pierre Beauvais qui nous a quitté aussi le 15 décembre dernier). C’est aussi Bensaid  qui s’écria « Alka-seltzer » lorsque le Mur de Berlin est tombé, qui osa dire « on construira d’autres murs », c’est lui qui m’interdisait de publier des livres, m’empêchait d’écrire dans Rouge ou Inprécor, qui a retiré toutes responsabilités à notre minorité, un sectaire manichéen qui nous a poussé dehors en faisant voter par le congrès LCR de juin 1994 que notre minorité était désormais placée « hors norme »…
Mais malgré toutes ces erreurs théoriques, historiques, politiques, en dépit de tout cela, justement à cause de tout cela, respect, respect, même une certaine empathie, j’ai souvenir de l’orateur à la voix du midi qui nous disait « l’histoire nous mord la nuque », je me souviens de la création, ensemble, de la JCR, puis de la LCR, puis des réunions du SU, et de toutes les batailles d’idées qu’on parvenait à lui imposer en bulletin intérieur, des nuits enfumées, des conférences interminables, des grands meetings des 100 ans de la Commune, du lancement du quotidien Rouge… Honneur à la bataille des idées. Ce n’est pas un « grand vide qui tombe sur notre époque », non, mais intimement, en nous, c’est un grand manque, un froid, presque un désespoir, oui…
Gérard Filoche
Tout ce qui se trouve dans ce texte correspond à mes souvenirs. D'autant plus qu'après un bref passage à la tendance 3 (pendant la préparation du 1° congrès de la LCR) passage dont le but premier était de pousser à la création d'une véritable JCR, je rejoins rapidement la tendance A-tendance 1 dont le leader était précisément Gérard Filoche. Nous étions quasiment hégémonique sur la section LCR du "bastion du stalinisme PCF" qu'était la ville du Havre. Les élucubrations "avant-gardistes" des cow-boys et de leurs alliés se heurtaient à un mur d'une telle hauteur que les partisans de la ligne majoritaire n'avaient même pas besoin des doigts d'une main pour être comptés. Si Le Havre était la gauche de la "tendance Matti", j'étais la gauche de la gauche "Aldebert" à cette "gauche TA locale (contre Mathieu - notre "délégué CC/BP".)

Tout est vrai dans ce texte, il ne manque que le HARCELEMENT MORAL dont il fut victime sur toute cette période. L'"affaire de la timbreuse" lui aurait valu dans une entreprise privée l'occasion d'un procès aux prud'hommes tellement le comportement des gangsters psychologiques qui dirigeaient la LCR était scandaleux.
Les couloirs étant devenus les lieux ordinaires des débats politiques - au lieu des réunions officielles de structures, des débats écrits et des polémiques théoriques - il était logique que le harcèlement psychologique devienne proportionnel aux magouilles des apprentis bureaucrates.

Ce que Gérard Filoche ajoutait dans ses propres commentaires est tout à fait réel



"Gérard Filoche a écrit :,

LE 21 JANVIER 2010 À 20:13
J’ai souffert, quand nous étions minoritaires à la LCR de campagnes de calomnies permanentes sur ma personne dont le but était de dévaluer les idées politiques que je défendais alors…
Elles étaient largement diffusées dans et par la « majo »…Krivine-Bensaïd. C’est le prix à payer quand on n’est pas « dans le moule » : tout minoritaire est potentiellement « un type très désagréable sur le plan humain »."


=
comme est justifié humainement ce qui suit

"Mais cela ne m’a jamais fait plier, trente ans durant. Ca ne sera pas davantage le cas aujourd’hui.
D’autres en ont été victimes et ont cédé, ils sont partis et ont cessé de se battre pour ce à quoi ils croyaient.
Je me rappelle encore comment Jean-Pierre Beauvais (Riel), disparu le 15 décembre dernier, avait été littéralement abattu, politiquement, par Ségur, parce qu’il exprimait ses doutes sur la fameuse « stratégie de guérilla » en Amérique latine : pourtant Jean Pierre avait mille fois raison (lire « Une lente impatience » pour comprendre et « Mai 68 histoire sans fin » : c’était très grave comme divergence, la vie de dizaines voire de centaines de militants en a dépendu).
Je me rappelle les mesquineries subies, les ricanements, les insultes, (comme ce KY que j’ai rayé tellement ses propos étaient insultants) les barrages à l’expression, et même à la fin une agression physique en plein comité central… Les attaques de Daniel Bensaid contre nous, ne relèvent pas d’un « billet », il y en a, hélas, 2000 pages de bulletins intérieurs à disposition pour les chercheurs de vérité. Et aussi le compte rendu du congrès de juin 1994 où il nous a exclu…

J’ai pourtant rédigé l’histoire de la LCR sereinement, en 500 pages en 1998, republiées en 2008. Ce livre a eu un grand succès. Il était plus argumenté que la dernière page du « Que sais-je ? » sur le trotskysme signé DB.
Mais à lire ce « KY » et un ou deux autres ci dessus anonymes, comme les autres, venir ici m’insulter, « beurk » et d’autres épithètes (personnels, pas politiques, mais PERSONNELS !) je replonge dans cette même atmosphère, des épigones, ils n’ont rien appris, et répètent inlassablement, avec la même routine, 20, 30 et 40 ans après, les mêmes mots, les mêmes erreurs flagrantes de la LCR et de ses principaux dirigeants, c’est ça les amis qui viennent me donner des leçons d’humanité ?
On m’a dit, mais je ne suis pas abonné à Médiapart, que quelqu’un d’autre publiquement, s’en était pris à la partie politique de mon billet, la qualifiant de commentaire « petit-petit » …et affirmant que cela correspond à l’image de ma modeste personne que donnerait les photos que ma fille Emma a mis sur Facebook ! Décidément !
Deux phrases de fond :
1°) bien sur, qu’il y a eu un « Vent d’est » qui a mis bas tout l’appareil stalinien, de Prague à Moscou, de Gdansk à Bucarest, c’est le peuple qui l’a détruit et qui s’est, comme cela arrive, hélas trop souvent dans l’histoire, fait voler sa victoire. Bien sur que c’était une victoire pour l’humanité entière et que l’impérialisme était nu, après que la béquille stalinienne dont il se servait, soit tombée. Champagne !
2°) ensuite je n’ai à rougir d’aucune des positions, globalement actualisées mais inchangées dans tout le parcours que mes amis de D&S et moi avons suivi. Qu’est ce que c’est que cette attaque imbécile contre nous sur les retraites ? Contre nous ?
Enfin, je le redis, c’était ma façon d’exprimer ma douleur que de faire un hommage honnête, rappelant tous ces débats – que je crois sérieux et profonds qui ont marqué toute notre vie, toute ma vie – lorsque Ségur est disparu. Question de dignité, d’authenticité, de respect. Et comme m’a dit quelqu’un que je ne peux citer mais qui m’a touché profondément : « à l’heure où les éloges au mauvais miel dégoulinant profusent cela m’a fait du bien, l’absence d’hypocrisie est une marque de respect à laquelle ont rarement droit les morts ».
Gérard Filoche"

La dernière partie du texte - mais Gérard Filoche ne s'en rend pas compte - est plus que significative de la façon dont les cow-boys de la LCR-NPA SAVENT qu'ils sont des formois.
Ils le savent "inconsciemment" et c'est en tant que formois qu'ils savent qu'ils auront à reconstruire de s murs.
Des murs derrière lesquels la classe formoise exploiteuse pourra recommencer l'exploitation des moins formés - comme elle le fit de 1927 à 1989.
Mais cela, Gérard Filoche ne peut pas le comprendre. Il refuse de voir qu'il est un FORMOIS défendant SA classe.
Il est inspecteur du travail avocat de la formoisie !

Pour autant, s'il mettait en ligne - GRATUITEMENT - le livre dont il nous parle concernant l'histoire de la LIGUE, j'en serais un des principaux lecteurs.
Et j'en ferais de nombreuses citations pour illustrer ce que fut la classe formoise, la Ligue Communiste, la LCR et l'évolution des contradictions entre lutte des classes, luttes des strates entre 1968 et 1979.

Qu'il le fasse rapidement.

La révolisation égalitariste en remercie - par avance - le renégat Filoche !

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