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mercredi 4 avril 2012

Lettre au Procureur de la République du Havre


Le Havre, le 3 avril 2012


À Monsieur le Procureur de la République
auprès du Tribunal d'Instance du Havre


de

Julie Amadis
xxxxxxxxx
76xxx
Le Havre

copie 17° chambre du Tribunal Correctionnel de Paris

copie Canard Enchaîné Paris



Monsieur le Procureur de la République,


l'OPJ Gosselin, qui se réclame de votre autorité, menace de "venir [nous] chercher" – Yanick Toutain et moi-même – si nous ne répondons pas à sa convocation. (au téléphone le 28/3).

Or, la confusion règne : sommes nous "libres témoins" ou sommes nous "mis en cause" (et donc en droit d'être assistés CPP 113-2 ) ?

L'OPJ annonçant notre « mise en cause » dans une « plainte en diffamation sur Internet » (au téléphone le 28/3) prétend pouvoir obtenir votre accord pour user de la force contre de libres témoins.... mais tout en prétendant nous refuser toute assistance (à quatre reprises dans trois conversations téléphoniques) arguant de la prétendue absence de coercition ; mais sa menace réitérée a fait tomber le caractère « libre » de cette « audition libre ».

Cela m'amène à faire sommation préalable auprès de vous afin de prendre copie du contenu de cette plainte fantomatique dont l'OPJ Gosselin refuse d'en indiquer tant la date de la prétendue commission des faits délictueux, que leur nature précise ni même l'identité du requérant. Un délit de presse dont on nous cache les considérants de façon dolosive.

Je pourrai donc, après lecture de cette « plainte » me « mettant en cause », préparer mes réponses pour cette prétendue « audition libre » à caractère accusatoire à laquelle je déférerai en y venant accompagnée d'un avocat.

Par ailleurs, étant donné que le blog Revolisation Actu est en panne depuis le 30 novembre (date du dernier article de Yanick Toutain) et que ma présence y est bien plus ancienne, tout cela laisse à s'interroger gravement sur l’existence de manœuvres dolosives ne prenant aucune précaution - même sur la forme - quant aux règles ordinaires du droit de la presse. A commencer par le délai de trois mois forclos depuis plusieurs semaines.

J'eus à subir le même arbitraire voici quatre ans quant à des violences à l'encontre d'enfants de trois et quatre ans en école maternelle – violences que j'avais, en préalable et dans les formes administratives, dénoncées auprès de tous mes supérieurs, violences que Yanick Toutain et moi- même avions rapportées suite à l’étouffement organisé par des hiérarchies scandaleuses au sein de l’Éducation Nationale. Les services que vous dirigez maintenant avaient mené l'enquête contre la témoin et les médias en laissant impunis les comportements délictueux que j'avais constatés de visu. Sans même m'interroger sur l'affaire elle-même dans le cadre d'une enquête dirigée– elle - contre les personnes violentes..

J'ignore de quoi il s'agit cette fois-ci, mais j'exigerai le respect de tous mes droits.

Dans l'attente impatiente de la réaction de la 17° chambre correctionnelle du Tribunal de Paris et de celle de la rédaction du Canard Enchaîné quant à la façon dont les lois sur les délits de presse sont mis en œuvre par les services dont vous êtes responsable dans cette ville du Havre, je vous prie, monsieur le Procureur de la République, d'agréer l'expression de mes sentiments les plus respectueux

Julie Amadis


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