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lundi 24 janvier 2011

Tunisie : Des données conceptualisées et des axes programmatiques d'un projet libéral-égalitariste. Une réponse à Abdallah Rihani

Je réponds sur Nawaat à Abdallah Rihani 
Abdallah Rihani, Politologue,
Montréal, Canada
Abdallah.rihani adresse umontreal.ca
sous son article

La révolution tunisienne, son deploiement et ses tâches prioritaires

 

Yanick Toutain says:
Vos propos contiennent des faits qui s’inscrivent très facilement dans la grille conceptuelle qui nous sert de boussole depuis 1993 et 1999.
Une grille néo-marxiste et post-marxiste.
Vous écrivez
Ce peuple et sa jeunesse n’ont absolument pas tort puisque la bureaucratie de l’État a été infestée, voire conditionnée par les reflexes destouriens et la mentalité RCD. Cet élément constituera une entrave à tout nouveau régime qui voudrait procéder à la réforme et imposer une nouvelle perspective de développement économique et social à l’administration de l’État tunisien nouveau.
Je dénonce actuellement le néo-néo-destourisme qui infeste la mentalité de ces jeunes diplômés qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter.
Alors que la science véritable indique que ce sont les innovations ancestrales qui sont la source véritable de la productivité.
La classe des diplômés a produit la social-démocratie, le Destourisme, le baasisme et le stalinisme.
Il faut en finir avec cette bourgeoisie des diplômes. Les déchirer et abolir les notes.
Il faut rendre le travail libre. 500 dinars par mois pour tous les Tunisiens de plus de 14 ans. Et demi-part avant.
Une bureaucratie basée sur le mérite, sur l’intégrité et l’efficience devient une condition de toute sortie de crise et d’un changement de cap radical par rapport au passé.
Non, cher monsieur. Il faut ABOLIR toute sorte de bureaucratie.
Et pour cela il faut confier l’investissement au citoyen.
C’est en cela que nous sommes à la fois égalitaristes et libéraux.
Nous sommes anticapitalistes mais de vrais partisans du vrai libéralisme.
Nous voulons – demain – que 130 dinars par mois soient confiés à chaque Tunisien.
Pour que – sans retour matériel, sans dividende – il les investisse sur le projet de son choix.
Des projets présentés par tous les Innovants.
Nous pourrions être d’accord.
Car vous les voyez :
La vie devra être dynamisée, nous devons engager notre jeunesse et sa matière grise abondante vers les défis de notre époque, vers l’audace, l’innovation, la recherche et le transfert du savoir pour commencer le dur travail de conquête des marchés de création massive d’emplois et de sortie de la précarité du tourisme et de la dépendance par rapport à l’aide internationale. Nous devons construire un système national d’innovation, mettre l’argent là où il servirait le mieux notre présent et le futur de notre jeunesse. Il y a tant de secteurs où tout reste encore possible, énergie, transport, biotechnologie, agriculture, médecine, construction mécanique, navale, automobile, ferroviaire, etc…la liste serait trop longue. Le paradigme écologique bouleverse le monde, nous devons en profiter pour sortir du marasme social et humain dans lequel la médiocrité de la dictature a confiné notre société trop longtemps.
Précisement, notre grille post-marxiste donne les clés de tout cela. C’est en effet la lutte des strates qui prend le pas sur la lutte des classes.
Si la bourgeoisie des machines (des actions), la bourgeoisie des diplômes et cette infâme bourgeoisie des droits d’auteur qui souhaite fliquer toute la toile sont des résidus (analysés par le néo-marxisme) de la lutte des classes, ce sont, en réalité les conflits entre les strates qui sont les véritables moteurs de l’Histoire.
Lutte multi-millénaire entre la strate des Innovants, la strate des Répétants (qui ont travaillé à reproduire un monde constamment identique à lui-même) et la strate des Parasites (qui ont volé les innovations des premiers et le travail des seconds)
La strate des Innovants doit PRENDRE LE LEADERSHIP.
Mais dans la transparence.
Il faut un système politique basé sur des délégués révocables.
http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=d%C3%A9l%C3%A9gation+g%C3%A9n%C3%A9rale+r%C3%A9vocable&aq=f&aqi=g1&aql=&oq=
La société libéral-égalitariste sera une société dans laquelle, pour un revenu consommable égal pour tous de 1000 euros par mois, chacun apprendra à se rendre utile et à maximiser sa PRODUCTIVITE HISTORIQUE.
Si de jeunes entrepreneurs adhéraient à ce projet en Tunisie, en Algérie ou en un quelconque des territoires libérés ou en voie de libération du joug du capitalisme, je suis prêt à donner des licences gratuites pour la totalité des aspects de mes projets pédagogiques.
Qu’ils soient informatiques comme prévus (et primés) en 1987 ou qu’ils soient – ainsi que le directeur de l’INPI me l’avait suggéré à l’époque en m’incitant à déposer très rapidement la marque BIZOUK – sous forme concrète de “peluches”, de “jeux de plateaux” etc…
Il existe des objets qui pourraient être produits à des milliards d’exemplaires en trouvant un marché.
La seule condition que je pose est la suivante : en cas de révolution, le revenu consommable ne peut pas dépasser le PIB du pays. (500 DINARS aujourd’hui en Tunisie. Et ne doit jamais dépasser les 1000 euros par mois.
TOUT le surplus est consacré à l’investissement démocratique (contrôle individuel de 130 dinars mensuels) et ensuite au recrutement de nouveaux “libres travailleurs égalitaristes”.

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