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samedi 3 août 2013

LA VRAIE DÉFINITION DE DÉMOCRATIE EST : POUVOIR DE 5% sur 95% (un article par Yanick Toutain sur Mediapart-blogs)

LA VRAIE DÉFINITION DE DÉMOCRATIE EST : POUVOIR DE 5% sur 95% PAR YANICK TOUTAIN

C'est sous l'article Manning condamné : Assange dénonce une «stratégie de la terreur» que j'ai posé ce commentaire devenu billet. Le débat commençait sur ce qu'étaient les "grandes démocraties occidentales".
 Et les whistleblowers semblent être devenus les ennemis numéro 1 des plus grandes démocraties occidentales
 Mais, comme fréquemment, la dégerescence proto-fasciste est mise en comparaison avec un mythe.
 Un mythe n'ayant jamais existé nulle part : Le rêve de la formoisie c'est de pouvoir consommer tranquillement les miettes coloniales sans que les actuels 3 millions de bébés qui meurent chaque année ne viennent trop leur donner mauvaise conscience. Mais pour cela, la cotisation aux hypocrites pro-Bourry de Survie est suffisante à soulager la mauvaise conscience !
LA VRAIE DÉFINITION DE DÉMOCRATIE EST : POUVOIR DE 5%
Ce n'est pas le bourrage de crane crypto-fasciste que les larbins des capitalistes vont ont gravé en ROM dans le cerveau !!!
Faites le compte
DEMOS (+probablement aristocratie) = 21000
Métèques = 10000
Esclaves = 400000

21000/(400 000 + 10 000 + 21 000) =  21/432 = 4,85%
C'est CA LA DEMOCRATIE !!!!
RIEN D'AUTRE !!!
LE POUVOIR DE 5% D'ESCLAVAGISTES !!!

IL EST TEMPS DE PASSER A L'HUMANOCRATIE !
PAR GROUPE DE 25 désignez votre délégué de base !  REVOLUTION ! A BAS LES ELECTIONS !


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 De 1966 à 2013 j'aurai attendu 47 ans avant de connaître la répartition numérique entre les groupes sociaux à Athènes.
Il y a près de 5 ans, pour accumuler des matériaux en vue du brouillon d'un jeu vidéo j'étais même allé jusqu"'à éplucher Columnelle, Polybe etc.... les rendements agricoles etc.... pour évaluer cette répartition.
C'est Wikipédia qui donna la piste.
La source finale étant ici 
  1.  Ctésiclès préservé par AthénéeDeipnosophistes [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], VI, 272c.
EXTRAIT DE
Esclavage en Grèce antique
Démographie 
Population
Esclave « éthiopien » tentant de maîtriser un cheval, date inconnue, Musée national archéologique d'Athènes
Il est difficile d’estimer le nombre d’esclaves en Grèce antique, faute de recensements précis et en raison d’importantes variations en fonction de l’époque.
Il est certain qu’Athènes possède la population globale la plus importante, jusqu’à peut-être 80 000 esclaves aux Ve et vie siècle av. J.-C.53, soit en moyenne trois ou quatre esclaves par ménage. Au ve siècle av. J.-C.Thucydide évoque sans s'y appesantir la désertion de 20 000 esclaves au cours de la guerre de Décélie, en majorité des artisans. L’estimation la plus basse de 20 000 esclaves au temps deDémosthène58 correspond à un esclave par ménage. Enfin, entre 317 et 307, le tyranDémétrios de Phalère ordonne59 un recensement général de l’Attique qui aboutit aux chiffres suivants : 21 000 citoyens, 10 000 métèques et 400 000 esclaves. L’orateurHypéride, dans son Contre Aristogiton, évoque le projet d’enrôler 150 000 esclaves (donc mâles et en âge de porter les armes) suite à la défaite grecque de Chéronée(338), ce qui concorde avec les chiffres précédents.
D’après la littérature, il semble que la grande majorité des Athéniens possèdent au moins un esclave : Aristophane, dans Ploutos, dépeint des paysans pauvres propriétaires de plusieurs esclaves ; Aristote définit une maison comme contenant des hommes libres et des esclaves60. Inversement, ne pas en posséder du tout est un signe de pauvreté. Ainsi, dans le célèbre discours de Lysias Sur l’invalide, un infirme, faisant appel du retrait de sa pension, explique : « ce que je tire de mon métier est peu de chose ; déjà j’ai de la peine à l’exercer moi-même, et je n’ai pas encore le moyen d’acheter un esclave qui me remplace61. » Cependant, les immenses populations d’esclaves des Romains sont inconnues chez les Grecs. Quand Athénéecite le cas de Mnason, ami d’Aristote et propriétaire de mille esclaves, cela reste exceptionnel62Platon, lui-même propriétaire de cinq esclaves au moment de sa mort, se contente de leur attribuer 50 esclaves quand il évoque des gens très riches63.
En termes de densité, Thucydide estime que l’île de Chios est le territoire grec qui possède proportionnellement le plus d'esclaves64.
 Le texte complet d'où est issue la statistique étant aussi en ligne en voici une copie partielle de ce passage qui évoque différentes quantités d'esclaves en Grèce
101. [271b] Cynulque cessant de parler, Masurius dit : Puisqu'il reste encore quelque chose de ce qu'on avait à dire sur les domestiques, j'ajouterai aussi
« Quelques vers[234] pour l'amour que je porte au sage et aimable Démocrite. »
Philippe de Théangèle, après avoir parlé, dans son ouvrage sur les Caritus et les Lélèges, des Ilotes de Lacédémone, des Pénestes Thessaliens, dit que les Cariens se sont servis et se servent encore des Lélèges pour domestiques.
Phylarque nous apprend, dans le sixième livre de ses histoires, [271c] que les Byzantins sont les maîtres des Bithyniens, comme les Lacédémoniens le sont des Ilotes.
Quant aux Épeunactes, espèce d'esclaves des Lacédémoniens, Théopompe en parle clairement dans le livre 32 de ses histoires. Voici ce qu'il dit:
 « Les Lacédémoniens ayant perdu beaucoup de monde dans la guerre qu'ils eurent à soutenir contre les Messéniens, ceux qui restèrent craignirent que les ennemis ne s'aperçussent de ce vide. Ils firent donc coucher certain nombre d'Ilotes dans le lit de ceux qui étaient morts, [271d] et leur donnèrent quelque temps après le droit de cité, les nommant Épeunactes,[235] parce qu'ils avaient été substitués dans les lits à ceux qui étaient péris.
Le même rapporte, dans son liv. 23, qu'il y a chez les Sicyoniens des esclaves nommés Catanacophores,[236] qui sont à peu près les mêmes que les Épeunactes. Menæchme dit aussi, dans son histoire de Sicyone, qu'il y a certains esclaves nommés Catanacophores, semblables aux Epeunactes. »
Théopompe [271e] ajoute, dans sa seconde Philippique, que les Arcadiens possèdent trente myriades de Prospélates,[237] qui sont chez eux comme les. Ilotes de Lacédémone.
102. A l'égard des Mothaces de Lacédémone, ce sont, il est vrai, des gens libres, mais qui ne sont pas Lacédémoniens. Voici ce qu'en raconte Phylarque, dans son liv. 25: « On appelle mothaces ceux qui ont été élevés avec l'un ou l'autre Lacédémonien. Chaque citoyen adopte en quelque manière, celui-ci un enfant, celui-là deux, quelques-uns davantage, et ils les élèvent avec leurs enfants: les mothaces sont donc des personnes libres, [271f] mais non des Lacédémoniens. Ils participent à tous les avantages de l'éducation des enfants de citoyens. Lysandre, dit-on, fut un de ces mothaces. Après avoir vaincu les Athéniens par mer, il obtint le droit de cité à Lacédémone, pour récompense de sa valeur. Myron de Priène dit, dans le second liv. de son histoire de Messène, que les Lacédémoniens ont souvent affranchi des esclaves, les appelant alors, les uns, aphètes, ou renvoyés ; les autres, adespotes, ou sans maîtres, ceux-ci, érykteeres, ougardes; ceux-là, desposionautes,[238] qu'ils rangeaient dans les classes de la marine; d'autres, neodamodes, ou nouveaux citoyens, et en cela différents des Ilotes.
[272a] Théopompe, dans le liv. 7 de son histoire de la Grèce, parlant des Ilotes, dit qu'ils s'appelaient aussi éléates. Voici ses termes : « Les Ilotes sont à tous égards traités cruellement, et sans pitié. Ces gens sont asservis depuis longtemps aux Spartiates. Les uns sont Messéniens d'origine ; les autres ont le nom d'Éléates, ayant autrefois habité ce qu'on appelle les lagunes de Laconie. »
103. Timée de Taormine, oubliant ce qu'il avait avancé, ce dont Polybe [272b] le convainquit dans son liv. 12, dit qu'il n'était pas d'usage chez les Grecs d'avoir des esclaves. En disant cela, Timée est véritablement Épitimée,[239] et c'est ainsi que le nomme Istrus, disciple de Callimaque, dans l'ouvrage qu'il à écrit pour le réfuter. En effet, cet Épitimée dit que Mnason de Phocide possédait plus de mille esclaves ; et dans son liv. 3, il avance que la ville de Corinthe était d'une si grande opulence, qu'elle possédait quarante-six myriades[240]d'esclaves, et que l'oracle de Delphes nomma, pour cette raison, les Corinthiens, Chœnicomètres.[241]
[272c] Ktésidès rapporte, dans le liv. 3 de ses Chroniques, qu'à la cent dixième[242] olympiade on fit en Attique, sous Démétrius de Phalère, le dénombrement des habitants de l'Attique, et qu'il s'y trouva vingt-un mille Athéniens, dix mille étrangers, et quarante myriades d'esclaves.
On lit, dans le Traité des Impôts de l'élégant Xénophon, que Nicias, fils de Nicérate, ayant mille serviteurs, les loua pour les travaux des mines d'argent, à Sosia, Thrace de nation, au prix d'une obole par jour pour chacun.[243]
[272d] Aristote rapporte, dans sa République d'Egine, qu'il y a quarante-sept myriades d'esclaves. Selon ce que dit Agatharcide de Cnide, dans le liv. 38 de son histoire d'Europe, les Dardaniens avaient, les uns, mille esclaves ; les autres, davantage. Pendant la paix, chacun d'eux cultivait la terre ; en guerre, ils formaient différents corps de troupes réglées, prenant leurs maîtres particuliers pour commandants.
104. Larensius, interrompant ici ces détails, dit : « Mais chaque Romain, comme tu le sais, mon cher Masurius, [272e] possède infiniment plus d'esclaves. Nombre de citoyens en ont jusqu'à dix et vingt mille, et même davantage, non pour en tirer un revenu comme Nicias, ce riche grec, mais la plupart des Romains n'en ont un très grand nombre que pour s'en faire un cortège lorsqu'ils sortent. D'ailleurs, ces myriades nombreuses d'esclaves des Athéniens ne travaillaient aux métaux que dans les fers. Aussi le philosophe Posidonius, que tu cites toujours, rapporte que s'étant révoltés, [272f] ils égorgèrent les officiers préposés à la sûreté des mines ; en outre, qu'ils s'emparèrent de la forteresse de Sunium, et fourragèrent longtemps l'Attique. Ce fut alors qu'arriva aussi en Sicile la seconde révolte des esclaves: car il y en eut plusieurs, et il périt plus d'un million de ces rebelles.

Dans le texte du traducteur, il n’existe pas de chapitre XX entre XIX et XXI.(erreur de l'imprimeur ou du traducteur)

Chap. XXI. L'orateur Cæcilius, natif de Calacte,[244] a publié un ouvrage sur les guerres serviles. Spartacus, esclave, Thrace de nation, fut ensuite gladiateur, et se sauva de Capoue, ville d'Italie, du temps de la guerre de Mithridate. Ayant soulevé une foule considérable d'esclaves, il mit l'Italie à contribution pendant un assez longtemps, [273a] et vit tous les jours son parti grossir par les nombreux esclaves qui s'y jetaient : s'il n'avait pas été tué dans le combat qu'il soutint contre Licinius Crassus, il eût autant fatigué mes compatriotes qu'Eunus la Sicile.
105. A l'égard des anciens Romains, c'étaient des hommes très réservés et respectables en tout. Tel fut Scipion, surnommé l'Africain. Envoyé de la part du Sénat, pour rétablir l'ordre dans différents royaumes,[245] et les faire rendre à ceux qui devaient les avoir légitimement, il ne prit avec lui que cinq domestiques, selon Polybe et Posidonius. [273b] Un de ces gens étant mort en route, il écrivit à sa famille de lui en acheter un autre, et de le lui envoyer pour le remplacer. Jules César, le plus grand homme de la terre, étant passé en Angleterre avec mille vaisseaux, ne se fît accompagner que de trois esclaves en tout. C'est ce que rapporte Cotta, un de ses lieutenants, dans l'ouvrage qu'il a écrit en latin sur la république romaine.
O Grecs! Smindyride, le Sybarite, était bien différent, lui qui, venant avec empressement aux noces d'Agoraste,[246] fille de Clisthène, [273c] se fit accompagner d'un train de mille esclaves, pêcheurs, oiseleurs et cuisiniers

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